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L'année dernière, j'ai eut 20 ans. C'était un mercredi. J'étais hospitalisée depuis deux jours seulement. J'étais vaseuse. Encore sous l'effet du Tercian, que l'on m'avait donné pour le trajet, et des anxiolitiques, qui sont toujours sur dosés à l'arrivée en clinique. Je n'avais mis les pieds que deux fois hors de ma chambre et je tremblais, dés que l'on frappait à ma porte
Ce jours là, une très bonne amie est venue. Elle a séché ses cours et elle m'a apporté un cadeau et deux gâteaux. Je ne sais pas, si elle sait à quel point elle a illuminé cette journée. Combien ça a été important
Je n'étais pas sortie de chez moi depuis deux mois avant ça. On faisait les courses pour moi, ainsi que toutes les paperasses et les démarches. Trois mois avant j'avais tenté de me sucider et je m'étais juré de ne pas avoir 20 ans, si je n'allais pas mieux. Je rêvais de sang sur mon bras
Mes 19 ans, je les ai fêté dans un internât spécial. C'était un mardi, la CPE de la clinique universitaire n'avait rien touvé de mieux que venir me prendre la tête à propos de mes absences. J'avais beau lui dire que ce n'était pas le bon jour, elle insistait. J'ai pleuré pire que les chutes du niagara. On avait fait des gâteaux dans mon service, mais des mecs avaient déconseillé de manger celui que j'avais préparé, si on ne voulait pas être malade. Je n'ai rien trouvé de mieux que manquer de tomber devant eux. Ils ont bien rie. J'ai fêté mon anniversaire avec mon père le week-end suivant
J'étais très malheureuse à l'époque, perdue. Je me raccrochais à l'idée de vivre seule. Loin de ma belle-mère et des regards accusateurs
Pour mes 18, j'ai eut le droit à un diner familiale. Pas forcément la partie de la famille de ma mère que je préfère. Mais aussi à pleins de cadeaux de ma mère (18 ^^) et à un super bon gâteau à la framboise
J'étais descolarisé depuis novembre. Je vivais dans une nouvelle région. Je n'avais plus qu'une seule amie. Ma sandrou, qui m'avait envoyé un super paquet avec pleins de petits trucs et les signatures d'anciens camarade de classe
Je vivais la nuit, dormais le jour et j'arrivais de moins en moins à sortir. Je vivais dans un étrange coma ouaté
Si vous vous demandez pourquoi je parle de tout ça, c'est ma façon de faire un bilan positif pour mes 21 ans. Je n'ai pas encore la vie que je veux. Je ne suis pas épanouie et bien dans mon coeur comme je le désirerais et surtout je me cherche encore. Mais j'ai des amis, je sors. Pas beaucoup c'est vrai, mais je sors. J'ai une vie et je me vois un avenir
Je me sens bien
L'année dernière, j'ai eut 20 ans. C'était un mercredi. J'étais hospitalisée depuis deux jours seulement. J'étais vaseuse. Encore sous l'effet du Tercian, que l'on m'avait donné pour le trajet, et des anxiolitiques, qui sont toujours sur dosés à l'arrivée en clinique. Je n'avais mis les pieds que deux fois hors de ma chambre et je tremblais, dés que l'on frappait à ma porte
Ce jours là, une très bonne amie est venue. Elle a séché ses cours et elle m'a apporté un cadeau et deux gâteaux. Je ne sais pas, si elle sait à quel point elle a illuminé cette journée. Combien ça a été important
Je n'étais pas sortie de chez moi depuis deux mois avant ça. On faisait les courses pour moi, ainsi que toutes les paperasses et les démarches. Trois mois avant j'avais tenté de me sucider et je m'étais juré de ne pas avoir 20 ans, si je n'allais pas mieux. Je rêvais de sang sur mon bras
Mes 19 ans, je les ai fêté dans un internât spécial. C'était un mardi, la CPE de la clinique universitaire n'avait rien touvé de mieux que venir me prendre la tête à propos de mes absences. J'avais beau lui dire que ce n'était pas le bon jour, elle insistait. J'ai pleuré pire que les chutes du niagara. On avait fait des gâteaux dans mon service, mais des mecs avaient déconseillé de manger celui que j'avais préparé, si on ne voulait pas être malade. Je n'ai rien trouvé de mieux que manquer de tomber devant eux. Ils ont bien rie. J'ai fêté mon anniversaire avec mon père le week-end suivant
J'étais très malheureuse à l'époque, perdue. Je me raccrochais à l'idée de vivre seule. Loin de ma belle-mère et des regards accusateurs
Pour mes 18, j'ai eut le droit à un diner familiale. Pas forcément la partie de la famille de ma mère que je préfère. Mais aussi à pleins de cadeaux de ma mère (18 ^^) et à un super bon gâteau à la framboise
J'étais descolarisé depuis novembre. Je vivais dans une nouvelle région. Je n'avais plus qu'une seule amie. Ma sandrou, qui m'avait envoyé un super paquet avec pleins de petits trucs et les signatures d'anciens camarade de classe
Je vivais la nuit, dormais le jour et j'arrivais de moins en moins à sortir. Je vivais dans un étrange coma ouaté
Si vous vous demandez pourquoi je parle de tout ça, c'est ma façon de faire un bilan positif pour mes 21 ans. Je n'ai pas encore la vie que je veux. Je ne suis pas épanouie et bien dans mon coeur comme je le désirerais et surtout je me cherche encore. Mais j'ai des amis, je sors. Pas beaucoup c'est vrai, mais je sors. J'ai une vie et je me vois un avenir
Je me sens bien
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