J'ai beaucoup hésité à mettres ces poèmes. J'ai toujours du mal à me livrer, surtout sur mes "problèmes" de moral

Oublie

J'aimerais pouvoir oublier
Le passé et ses tourments
Oublier que j'ai pleuré
Même si je sais que je me mens

Faire disparaître la douleur
Qui sourde au fond de mon cœur
Pouvoir la faire taire enfin
Et rêver d'autres lendemains

Laisser de côté les chagrins
Trop de larmes ont été versées
Continuer le chemin
Surtout ne plus tergiverser

Faire abstraction des autres
Tous ces mauvais apôtres
Garder juste mes pensées
Et les laisser me guider

Retrouver l'harmonie perdue
Celle des jours meilleurs
Surtout ne pas perdre de vue
Que l'avenir peut-être rieur

Je crois que je pourrais y arriver
En tout cas, j'y mets toute ma volonté
Mes rêves portés en étendard devant
J'avancerais quelque soit le vent

14/08/2004

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Ma solitude

Elle est pareille à une vieille amie
Quelqu'un sur qui j'ai toujours pu compter
Quelqu'un à qui je peux me confier
Sur qui je peux m'épancher sans crainte
Elle me réconforte à sa manière
Chacun de ses silences et d'or

Elle est telle une lagune bleu turquoise
J'y plonge voluptueusement en rêve
Parfois je n'y trempe seulement qu'un doigt
Et d'autre fois, je m'en imbibe toute entière
Tout dépendra de mon humeur
En fait, tout dépendra de moi

Il y a des jours, où elle est jalouse
Elle trouve que je l'abandonne trop pour le monde
Elle me délaisse alors à son tour
Mais moi, je reviens toujours à elle
Amante fidèle, elle est là
Ses eaux bleues en gage de paix

Elle est aussi parfois possessive
Elle me retient alors dans ses méandres
Et là, c'est comme si elle m'engloutissait
Peu à peu, je m'y abandonne
Pas sans me battre
Mais sans pouvoir résister

Et c'est là que des mains apparaissent
Je peux en saisir quelques unes, mais pas toutes
Certaines ne sont pas là pour les bonnes raisons
D'autres ne sont pas tendues comme il faut
Mais grâce à elles, je peux enfin sortir de l'eau
Pour replonger dans la vie

Mais mon ancienne compagne est toujours là
Je ne l'ai pas oublié si vite
J'en ai besoin comme l'air pour respirer
Comme de mes jambes pour avancer
Mais à présent j'en connais ses limites
Je ne m'y noierai plus jamais

08/07/2004

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Mes rêves

Si vous saviez ce qu'il y a dans ma tête

Si vous connaissiez seulement mes rêves
Vous me regarderiez autrement
Vous oublierez l'enfant que je suis

Là-haut, c'est sans cesse en révolution
C'est plein de sons, de couleurs et de mots
Que je n'ai encore jamais vu de ma vie
Que je ne connais pas encore

Mes rêves sont pareils à une flamme
Ils m'ont toujours éclairée
Là, dans le tunnel sombre
Où je m'étais enfermée

Ils étaient mes talismans
Mes porte-bonheur personnels
Pour éloigner les mauvais esprits
Et les lames de mes poignets

Je rêve au-delà des mots
Je n'ai plus de frontière
Je suis devenue un oiseau
Les ailes gonflées de liberté

Je vois des myriades de bleus
Des rouges chatoyants
    Des jaunes qui me réchauffent
Tout parait si terne, ici

Je vois des hommes différents
Des femmes et de enfants qui rient
Des animaux sans pareil ici
Je vois surtout de la vie

Un jour je partirais les trouver
Voir s'ils sont aussi des réalités
Je mettrai mon sac sur l'épaule

Et laisserai le vent me porter

C'es poèmes sont moi, un bout de mon âme