breched

Come into my world

écrit le Lundi 5 octobre 2009 à 17:35

     Le cinquième étage c'est génial. Surtout quand on est au dernier, sur les hauteurs de La Roche et que la ville en question ne possède pas de grands immeubles. De chez moi on voit loiiiiiin, ça change de Grenoble et des montagnes. Et puis on a de la lumière le matin et tôt. En fait je vois le soleil se lever. Et presque le coucher. Comment ça pas possible ? Je suis dans l'angle et il pointe vers le nord. j'ai donc l'est et l'ouest :p
     Le point noir, c'est que le cinquième sans ascenseur ça craint un max ! Surtout quand on est autant sportive que moi. Parce que ouais le syndic avait décidé de faire des travaux sur la-dites machine, donc maintenance pendant plus de 2 semaines XD En plus, chez moi pour les poubelles c'est au -1, alors sans ascenseur, c'est escalier, sortir de l'immeuble et passer par la porte. Une vrai sinécure. Et puis soit disant il fonctionnait mal, moi je vis depuis plus d'un an ici et j'ai jamais eut de problème à part qu'il y a une ampoule sur quatre qui marche (donc on est dans la merde si elle pète) et que le bouton d'appel du rez-de-chaussé marché mal.

     Bref, cet aprem, je prend mon courage à deux mains et décide de descendre ma poubelle jaune qui attendait à côté de ma porte depuis samedi. Heureusement c'est du recyclage, ergo pas d'odeurs. Je me tape les escaliers et là je me fait la réflexions que les sacs jaunes sont grands, qu'on peut donc mettre beaucoup de choses dedans et donc ils sont vraiment lourds surtout dans un escalier en colimaçon T_T Arriver en bas, je remarque du coin de l'oeil qu'il n'y a plus de papier sur l'ascenseur. Les réparations ont finit 4 jours plus tôt. j'en pleurerais.
     Alors là c'est là que des fois on voit que je réflichis pas trop. Au lieu d'aller chercher mon courrier, puis de descendre au -1, puis retrouner au 5ème. je vais jeter mes poubelles, ce qui m'obligera à m'arrêter au 0 pour récupérer le courrier (composé uniquement de PUB en passant). Toute excitée je monte dans l'ascenseur qui a un bouton tout neuf, mais qui est toujours aussi moche (vert pomme) et qui n'a toujours qu'une ampoule XD Et là crise cardiaque ! Quand j'apuis sur le bouton pour descendre, un espèce de BIP de la mort qui tue retentit et l'ascenseur ne bouge pas. Ais-je précisé que parmi mes nombreuses "qualités", je suis claustro ? Finalement il descend et quand les portes s'ouvrent une musique retenties et une vois fémine me dit : "Sous-sol". OMG, un ascenseur de super-marché ! Ils ont fait installer un système de supermarché qui parle ! C'est donc ça le bruit que j'ai entendu tout la matinée ?! Sachant que je me suis donc ré-arrêté au 0 avant de rentrer chez moi, j'ai eut le droit 3 BIP, 3 musiques et 3 voix de femmes en même pas 5 minutes. Et en plus quand l'acsenseur bouge c'est plus comme avant, c'est flippant. Je sens que je vais utiliser les escaliers moi !
 
http://img14.imageshack.us/img14/6359/ascenseurl.gif

PS : le bon point de tout : l'escalier étant réparer, je vais pouvoir récupérer le frigo qui se trouve dans la cave depuis une semaine. ça fait 5 ans que j'utilise un mini-frigo. Je vais avoir un congel *tombe en extase*

écrit le Samedi 11 juillet 2009 à 23:06

     Demain midi j'ai un repas de famille. L'anniversaire de mariage de mes grand-parents paternels. ça fait des mois que je le sais et j'ai décidé d'y aller. Enfin j'ai pas vraiment le choix. Mais voilà ça fait au moins trois noël que je ne monte pas à Paris et cette fois-ci ça à lieu en Vendée à pus d'une demi-heure de chez moi, donc ... Et j'ai cette fichu culpabilité propre à ma famille, qui me pousse à accomplir ce genre de devoirs familiaux dans cette famille fantoche. Une obligation irraisonnée envers des gens  avec qui je n'ai aucune affinité et surtout mon père. Pour lui. parce que si j'ai réglé des taxs de truc avec lui, ça c'est toujours là. S afamille. Mon Dieu, Sandy toi tu comprends ce que je veux dire !
     Alors j'y vais. J'y vais ... j'y vais ...
     Dés le début je savais que ça serait dur mais à l'époque je pensais, du moins j'espérais, que ça irait mieux. Mais à l'intérieur c'est la panique et depuis ce matin c'est l'horreur. Pourtant je suis allé chez le coiffeur, j'ai acheté une coloration mercredi, je me suis trouvé des fringues sympa que j'ai lavé et repassée exprés. J'ai revu le timing avec ma mère. Mais plus j'ai avancé dans la journée plus une partie de moi c'est mis à dire que je n'irais pas. Et elle est de plus en plus présente. Je ne veux pas y aller, je suis complétement nouée de l'interieur. Je me sens raide et depuis une heure la nausée. Et le repas n'est que demain midi !
     Je me demande si un jour je pourrais aller mieux. Vivre à nouveau une vie normale comme avant. Même si a bien une réfléchir, depuis l'enfance j'avais déjà des problèmes. Certaines choses qui n'étaient pas obsetionnelles mais qui le sont devenuent ... de plus en plus. Je dois avouer que je déspéspère. Je n'irais pas commettre l'irreparable. Etrangement si je n'ai pus guère d'espoir, je reste encore chevillé corps et ême à la vie. J'ai une soif de voir et de lire et de aussi de créer quand j'y arrive qui me maintient en vie. Alors ces derniers temps je me noie dans un océan de séries. Des bonnes et des mauvaises. Je reste assise à mon ordi pendant des heures comme la baleine flasque que je suis. Et j'oublie tout. Du moins jusqu'au moment il faut sortir. Chercher le courrier, faire des courses, allez chez le médecin, descendre les poubelles, poster de des lettres, aller chez le coiffeur, ... Et là je me reprend tout en pleine figure. 
     Je ne sais vraiment pas comment je vais faire. Ma mère sera là demain matin et je ne peux pas lui faire ça ... pire... je ne peux pas croire que je sois entrain de penser ça Sandy ... mais je ne peux pas faire aux grand-parents ! Ils seront déçus. Et je me moque de ce qu'ils pensent, mais tout de même. Qu'est-ce que je suis fatiguée de tout ça.

écrit le Samedi 20 décembre 2008 à 9:01

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     J'ai pas les mots. Je les ai plus. Comme si j'avais dépassé mon quota ou que j'avais oublié de renouveler mon abonnement. Voilà c'est ça : j'ai plus de crédit de mots. Le sablier est retourné et il ne reste que quelques grains dans la capsule du haut. Et ça tombe, ça tombe, ... Bientôt elle sera vide.
     Je m'enmure dans un silence de papier. Les mots je peux les lire, les entendre, les comprendre. Mais de ma bouche et de mes doigts ils ne sortent pas. J'en ai juste assez pour prétendre. Juste assez pour mon semblant de vie social. Mais dés que je voudraid partager, ça reste bloquer dans la gorge dans les plis et replis de mon cerveau. Alors je me tais. Cat, Sandy, Lilie, je voudrais vous parler, rire avec vous, délirer, mais je ne peux pas. Et ça me brûle à l'interieur. Tout ce vide et ce trop plein d'émotions. Trop et pas assez pour partager. C'est un peu comme si je me noyais. Alors je dérive et je pense à cette chanson de Goldman "La vie par procuration". Lui il a les mots. Parce qu'elle c'est moi.


Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Levée sans réveil
Avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse
La journée se passe
Repasser, poussière
Y'a toujours à faire
Repas solitaires
En points de repère
La maison si nette
Qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits
Où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé
Perdu la bagarre
Les choses ont gagné
C'est leur territoire
Le temps qui nous casse
Ne la change pas
Les vivants se fanent
Mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne
Sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne
Ni fièvre, ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Des crèmes et des bains
Qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin
Que personne ne la touche
Des mois, des années
Sans personne à aimer
Et jour après jour
L'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs
Si sages et possibles
Sans cri, sans délire
Sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages
De photos banales
Bilan sans mystère
D'années sans lumière
 

écrit le Lundi 27 octobre 2008 à 16:45

Okay, maintenance passé, j'ai enfin l'habillage mais mon blog me fout le jetons comme ça. Il y a un peu de tout partout ! Help !

écrit le Lundi 22 septembre 2008 à 3:53

Mes aïeux, quelle nuit !

     Il faut l'avouer la nuit avait plutôt mal commencé. Après un dimanche quelque peu ennuyeux et plat, seul le premier épisode de la nouvelle saison de Dr House était venu rehausser le niveau des réjouissances. Mais un épisode c'est cours et à 22h30, après avoir bien tiré sur la corde, je suis allée me coucher.
     Évidemment c'est quand on veut le plus dormir qu'on y arrive le moins. J'ai tourné pendant une bonne heure dans mon lit. A tel point que Kyo qui dormait à mes pieds en a eut marre et s'est levé. Je l'ai imité et je suis allée me caler devant "Sydney White and the 7 dorks" avec un chocolat chaud (au passage, Lilie, c'est le plus cucu des films cucu que tu m'a recommandé !)
     A 1h44, un bruit de verre brisé me fait sursauté. Je sais précisément l'heure parce que j'ai regardé sur mon ordi en me disant qu'il fallait que j'aille me coucher.
     Après c'est confus. J'entendais du bruit qui semblait venir du dessus, sauf que j'habite au dernier étage. Il y avait cet odeur de mercurochrome (cherchez pas) dans le couloir. J'enfile un jean à la place de mon bas de pyjama, un pull et je vais voir sur le balcon si il se passe quelque chose dans la rue. Au passage je croise bibou, les oreilles en alertes, qui n'arrête pas de gronder.
     Il y a du monde dans la rue. Mon voisin et sur son balcon et demande ce qui se passe. On lui dit de descendre. J'attrape mon chat. Coup de pot je l'ai emmené chez le véto mardi et sa boîte est resté à côté de la porte d'entrée. Je me retrouve dans un couloir enfumé. Un policier me dit de descendre. Dans les escalier la fumée est de plus en présente. Je fais une crise d'angoisse et j'hyperventile. Je mange littéralement de la fumée de caoutchouc. J'ai l'impression que je vais mourir asphyxié.
     Je me retrouve dehors, en pleine nuit, dans la rue, seule, la caisse de mon chat à mes pieds et dans un état de stress et d'angoisse inimaginable. J'appelle ma mère avec mon portable que j'ai eut la présence d'esprit de prendre. Elle me dit de me calmer et de chercher un policier.
    On nous a emmené à la gendarmerie juste à côté le temps que les pompier éteigne le feu. On y a passé plus d'une heure. Je me suis calmé comme j'ai pu. Je ne sais pas comment j'ai fait. Ma mère m'a rejoint et m'a ramené plus tard à mon appart.
     Maintenant il n'y a plus rien. C'est comme si rien ne s'était passé. Bien sur le couloir du premier et l'entrée sont inondé et il y a du verre dans la rue, mais la nuit à repris sa place. La dernière voiture de flic est partit il y a un quart d'heure.
     Je suis naze et l'angoisse m'a laissé sur le carreau (je vais accusé le coup demain), mais je n'arrive pas à dormir. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ce qui se serait passé si le feu n'avait pas été maitrisé. J'ai toute ma vie dans cet appart. Toute ! Je faisais remarquer à ma mère en plaisantant à moitié, qu'il me restait qu'une boite de pog et des barbies chez elle. En tout cas heureusement que j'étais reveillé. je n'ose imaginer comment j'aurais réagis si c'est les pompiers qui m'avaient tiré du lit ! Ma crise d'angoisse aurait été gigantesque !
    Bon je vais quand même essayer de dormir, mais je me sens bizarre.

écrit le Dimanche 21 septembre 2008 à 10:54

Yaaaaaaah !

     J'ai faillit m'étouffer avec ma propre salive. Ouais je sais, c'est méga yerk mais j'ai eut super peur !  J'ai sursauté et voilà.
     Vous vous êtes déjà retrouver dans cette situation : Vous êtes seul dans un appart complètement occupé à ce que vous faites. Ce n'est pas forcément silencieux, mais chaque son qui vous entoure fait partie de votre environnement. Le bruit de la télé ou de l'ordi. Le chant des oiseaux. Les voitures qui passent dans la rue en bas. Et tout à coup un bruit dans une autre pièce. Mais le genre de bruit que seul peut faire un autre être humain. Genre ... des bruits de pas ou ... le bruit d'une chasse d'eau
!
     Et devinez qui est responsable de ce bruit ? Hein ? Mon imbécile de Bibou bien sur. Je ne sais pas pourquoi il s'est retrouvé sur mes toilettes. Deux secondes avant il courait après sa balle à grelot dans le salon. C'est le genre de chasse d'eau sur laquelle on appuit et cet andouille a du marcher dessus. Avec son poid, il l'a déclenché (non il n'est pas gros !).
     Imaginez ma surprise. C'est pas un son auquel on s'attend quand on vit seul depuis aussi longtemps que moi. Bon après je me suis pris un méga fou rire parce que bibou aussi a eut peur ^^ Il regardait les toilettes, la queue complétement hérissé, comme si s'était un horrible monstre. Et moi je riais comme une dingue. ça fait du bien.



Il est si mignon quand il dort !

écrit le Mercredi 1er août 2007 à 19:16

[...]

    J'ai si peur tout me temps. ça me ronge de l'interieur. Je suis rentrée la semaine dernière et depuis je suis un fantôme. Demain je dois aller à l'Ile d'Yeu. Ma mère m'enmène chez elle en voiture. Ensuite re-voituire, qu'on laisse au garage"machin-chose", la navette jusqu'à Fromentine (P***** rien que le mot je ne peux pas), attente à l'ambarcadère, bateau, re-attente à l'embarcadère pour les conteneur à bagages, trouver la voiture garée à petaoushnok, voiture et enfin arrivée ...
    Mon dieu je n'y arrive pas. Il y a deux nuits, j'ai fait une crise d'angoisse au moment de me coucher. Elle avait monté doucement dans mon corp toute la journée et était allé se loger sous ma poitrine, avait retourné mes tripes à en faire de la bouillie et me donner la nausée. Tout ça sans que je m'en rende compte. Chaque journée à m'abrutir devant la télé ou l'ordi, me plonger dans un livre ou dans les taches ménagères, à jouer avec Kyo et surtout dormir pour oublier ce voyage, ne pas l'anticiper ...
    Ma mère a baissé les bras. Elle ne me forcera plus à faire les choses. Elle aussi est fatiguée. On a reparlé d'hospitalisation. Je sais que je vais devoir y retourner avant la fin de l'année. Le plus tôt serait le mieux. là je suis bloquée. Je dois reprendre mon souffle.
    Mais pourrais-je passer mon examen en septembre et aller au mariage d'une de mes cousines en octobre ? Mieux est-ce que demain je pourrais allé à l'ile d'Yeu ?
    Je ne me sens pas bien physiquement. L'angoisse me tue à petit feu de l'interieur. Je crois que je vais faire un ulcère avant l'âge. Le pire c'est que je ne sais même pas si je veux y aller. Je ne sais pas, je ne sais plus ...

[...]

écrit le Mercredi 11 juillet 2007 à 21:59

[...]

    Vidée, vanné, épuisée, sans forces, plus d'energie, plus d'envies, de désirs. Je me sens comme une coquille vide après une journée pareille. Même si c'est comme ça que je me sens à peu près tout le temps, un sentiment quasiment omniprésent en moi 99 % du temps. Un fantôme c'est ce que je suis devenue depuis 3 ans. J'erre

    Rendez-vous à 12h30 chez la diététicienne. Nan mais franhcment qu'est-ce qui est passé dans la tête de ma mère au moment où elle a prit ce rendez-vous ? Et qu'est-ce qui m'a pris de lui dire "puisques-tu prend un rdv pour toi prends le mien en même temps" ? 14h c'est l'heure à laquelle je me reveille ces derniers temps et puis sortir en ce moment se révèle de l'impossible
    Mal partout. Au ventre (le régime m'a détraqué l'endroit de mon anatomie, qui était déjà le plus mal au point avec mon âme), à l'âme, à la tête, au coeur, à la vie, ...
    Sortir ? Non. Dentiste à 14h45. Angoisse. Faire les course non, puis une heure après ok, mais dans les dix minutes qui suivent cette décision je me retrouve pliée en deux sur mon lit en pleure.

"tu ne veux pas guérir"
"les gens, quand je leur parle de toi, ils disent que j'en fais trop"
"trois ans et rien ne va mieux"
"c'est quoi la solution ? l'hospitalisation à vie ?"
"Je perds mon temps pour toi. Toutes les heures que j'ai perdu cette année à cause de toi"
"tu ne fais aucuns efforts"
...

    Surement que les gens qu'elle fréquente non jamais eut peur tout comme elle. Je ne vous parle pas de peur ,de frayeur. Non la Peur avec un P majuscule. La peur de celui qui a le vertige et qui se retrouve sur une corniche. La peur qui vous mange les tripes, vous tétanise. Je vis avec
    Ce n'est pas les crises d'angoisses. Elles, je peux les calmer en me roulant en boule sous ma couette, Kyo couché contre moi. C'est une peur vivante, qui me ronge de l'interieur, qui dirige ma vie, l'anéantie, la broie, me la vole

    C'est mots prononcés par ma mère et reprononcée par elle. Déjà dit et pensé par mon père. Répendu dans le fiel que ma belle-mère a deversé sur moi pendant des années, ils sont comme des coups de poignards
    Et alors que je les écoutais. Alors qu'ils s'enfonçaient dans mon coeur faisant gicler du sang à chauqe coup, la décision de casser à nouveau un de mes rasoirs jetables s'est ancrée fermement dans ma tête. "Dès qu'elle sera partie". Pire, je me suis fait la reflexion que je pourrais faire ça avec mon cuteur. Et j'étais là à la regarder parler et je me disais "Qu'elle parte et je le ferais. Mais qu'elle parte donc bordel ! Qu'elle me foute la paix !"

    Elle n'est pas partie tout de suite, peut-être que sans ça ... Mais j'ai mal. Tellement mal. Je sais que d'autres sans sortenr, mais moi je n'y arrive pas. Je ne peux pas sortir et vivre normalement. Etre au milieux des gens, sourire, rire. Je n'y arrive pas. Il y a toujours ce malaise en moi. La sensation que je joue la comédie. Mes tripes qui se retournent en moi. La nausée qui monte en moi. L'envie de me frapper, de pleurer
    Je ne peux pas, mais je voudrais tellement. Et c'est parce que je le veux que j'arrive à tenir, à supporter cette douleur incessante, mais combien de temps ? Combien de temps ...

[...]
 

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