breched

Come into my world

écrit le Jeudi 26 août 2010 à 15:39

     Envie de faire ce tag sur les série télé, qui me plait bien (comme c'est surprenant !) et qui pourrait me permettre de relancer ce blog ou en attendant d'en créer un nouveau. Vous pouvez retrouver la liste ici

http://img828.imageshack.us/img828/1126/13265743.jpg
     Sinon je n'avais pas eut l'occasion de parler de cela ici, mais je suis actuellement suivit par un SAMSAH. Ma mère avait appris l'ouverture de ce service à La Roche en novembre/décembre de l'année dernière et les avait contacté. Pour  faire partie du programme, il fallait que je soit reconnu comme handicapée par la MDPH et là c'est paperasses et 4 à 6 mois d'attente XD Mais j'ai finis par l'obtenir plus une petite aide financière qui aide et soulage un peu ma mère.  Puis rencontre avec la diréctrice du SAMSAH + dépose de dossier, etc ... pour savoir si on colle au profil. Je match complétement, du coup j'ai embarqué dans le bateau.
     Quoi-qu'est-ce le SAMSAH ? D'abord : Services d'Accompagnement Médico-social pour Adultes Handicapés. Le service comprend la directrice, deux infirmère, des éducatrices et une psychologue (que des femme ici). J'ai une infirmère et une éduc référentes. ça ne m'empèche pas d'être en contact avec les autres membres de l'équipe, mais elles connaissent particulièrement mon dossier et sont en quelque sorte mes portes-parole au cours des réunion.
     Après c'est une aide. Un projet de vie (but à atteindre à moyen et long termes, attentes, désirs) est fait au court des premières rencontres (on signe même un contrat) et les membres du service vous aident à le réaliser. Le but principal étant pour les personnes en difficulté comme moi de se réinsérer dans la société et de gagner en autonomie (voire totale pour moi). En aidant à faire les démarches admnistratives, à gérer ses courses, son budget, les taches du quotidien, en accompagnant le patient à des rendez-vous, ... Des animations ou des ateliers pratiques avec les autres patents sont organisés sur place et parfois même des sorties (ça c'est pas encore pour moi).
    Je suis actuellement dans la période d'auto-évaluation qui dure jusqu'à octobre (3 mois à peu près). Ensuite il y aura réunion au sommet pour savoir des deux côtés si on veut continuer l'aventure.
    Pour l'instant c'est génial. Le courant est trés bien passé avec toutes les personnes que j'ai rencontré. Elles sont trés à l'écoute et posent des questions pertinentes. C'est vraiment agréable. Comme je suis autonome pour ce qui est de gérer mon quotidien en général (budget, course, bouffe, ménage, ...) la priorité a tout de suite était de me faire sortir, mais aussi médicale (vaccins pas à jour, traitement à renouvelé, dentiste). L'équipe a adopté une approche comportemental. C'est à dire ce qu'avait fait le psy à ma dernière hospitalisation et qui m'avait faire un bon en avant et surtout ce que je me tue à répéter depuis cinq : la thérapie qu'il me faut ! La psycho a accepter de venir à domicile tant que je ne serais pas capable de me rendre dans les locaux du SAMSAH.

     Je dois dire que c'est deux dernier mois ont été éprouvant. J'ai énormément dormi en juillet pour cause de fatigue émotionnelle. J'étais vidée ! Aujourd'hui je revis. J'ai même un emploi du temps ! Et ça autant vous dire que c'est quelque chose. Devoir vérifier que je suis libre sur mon agenda avant de poser un nouveau rendez-vous, c'était proprement impensable pour la Breched d'il y a deux mois et de l'ordre de l'utopie pour celle du mois de février.
    Mieux, j'ai des projets d'avenir et je reprends goûts à des petites choses du quotidien. Ma relation avec ma mère s'est améliorée. ça faisait quatre ans qu'elle était ma béquille, mon seul soutient, pratiquement la seule personne que je voyais et dernièrement ma confidente voire ma psy. Je l'aime et je ne pourrais jamais assez la remercier pour ça, mais je ne la supportais plus. J'en venais à prier pour qu'elle parte en vacances ou en stage. Mais ça à changé depusi que le SAMSAH a pris le relais. Lundi dernier nous avons passé l'aprem à travailler sur un album photo et j'ai réellement apprécié ce temps passé avec elle. S'était un vrai moment "mère-fille" autour d'une passion et d'un projet commun.

    En ce moment ça bouge, ça bouge.

écrit le Mardi 4 août 2009 à 21:26

Nouveauté qui pourrait devenir un déménagement, je ne sais pas encore.

     Voilà j'ai donc créé un nouveau blog sur Hautetford qui serra consacré uniquement aux livres que je lis et éventuellement aux séries et films. Vous pouvez vous y rendre en suivant ce lien :

     Ce nouveau blog ne parlant pas de ma vie perso, je garde celui-ci. Des fois que j'ai d'autres nuits blanches ou big déprime ! C'est malheureux mais c'est les seuls moments où j'ai vraiment écrit ces derniers mois. Le peu de mise à jour n'indique pas que j'allais mieux, seulement que dans mon spleen je n'avais rien de nouveau à dire. En créant ce blog, je débute un challenge et même un triple challenge. Deux littéraires (cf blog) et un personnel. Il faut écrire une critique de chacuns des livres lus. C'est une obligation et un plaisir. En gros un booster parce que je loque grave.

     De l'autre côté, j'ai une sérieuse mise à jour du quartier Hypno-Torch à faire. La saison 3 de Torchwood commence à être digérer, je vais donc la re-regarder et commencer à écrire des articles sur les perso, les gadgets, les lieux, les aliens (seulement un race ouf!), ... sans compter les galerie photos et vidéos. Je ne sais pas comment font les webmasters qui gèrent ce genre de site seuls. Heureusement que l'on est une équipe.

     Parallèlement, il faut vraiment que je me remette à mes cours. Mon examen et dans deux mois.

A plus
 

écrit le Jeudi 6 novembre 2008 à 23:48

     Un poème qui date un peu (c'est annoté 20/08/04 dans mon carnet). Fait pour un collègue de déprime que j'ai rencontré dans la première clinique que j'ai fréquenté. Un poème fait à sa demande et qui a été trés éprouvant à écrire, parce qu'il m'a fallu gérer les info à son sujet. J'ignore ce qu'elle est devenue. C'est le problème quand on sort. Garder le contacte. Et puis il y a la peur de savoir aussi. Alors on espère. On espère que l'autre est vivant et qu'il va mieux. Qu'il a réussit.

La ballade de Vava

Je vais vous conter une histoire,
Pas trés belle, mais pas sans espoir.
L'histoire d'une petite fille comme vous et moi,
Que le destin avait nommé Vava.

Elle n'avait pas eu beaucoup de chance.
Dans le poulailler de son enfance,
Sa confiance déjà avait été abusée.
Des délires de son oncles, elle avait dû payer.

Comment aurait-on pu lui expliquer ?
Cinq années ce n'est vraiment pas assez.
Comment aurait-elle pu comprendre,
A un âge où le coeur est si tendre ?

Puis elle a vu sa famille se disloquer,
Et ensuite en deux parties se reformer.
Elle a vu sa mère refaire sa vie,
Jamais on ne lui a demandé son avis.

Petite Vava est soudain paumée,
Et chez son père elle va se réfugier.
Il est toute la tendresse,
L'amour pleins de caresses.

Pour lui elle aura tout laché,
Et elle l'aura vite regretté.
Il lui a volé son innocence.
Cette fleur non pas sans importance.

Elle a tout perdu avec lui.
Elle n'est plus rien sans lui.
Etudes, amis et repère,
Elle avait tout envoyé en l'air.

Alors petite Vava s'envole,
A l'aide de fumée et d'alcool.
Elle veut oublier ce monde,
Remplie de chose si immonde.

Elle veut faire taire la douleur,
Que les droguent fassent partir ses peurs.
Elle vogue vers d'autres mondes,
Où la joie abonde.

Mais un jour elle allume la télé,
Et ce qu'elle voit la fait hurler.
Toutes ces femmes qui se prostituent,
Juste pour une dose de plus.

Elle ne veut pas devenir comme elle,
Elle ne veut pas qu'on lui rogne les ailes.
Alors elle met le passé de côté,
Et décide de tout recommencer.

C'était l'histoire de Vava,
Qui un beau jour me croisa.
Et je peux vous assurer,
Que sa vie ne fais que débuter.

écrit le Mardi 24 juin 2008 à 22:13

    Je sais jouer au poker ! ça vous fait une belle jambe pas vrai ? En plus c'est pas les vraies règles du poker visiblement. je sais pas quel type (pas du strip hein ^^).

    Mon entretien avec ma référante c'est super bien passé. Je disais noir, noir, elle disait blanc, blanc. Je disais gris, gris, elle disait blanc blanc. Je disais blanc, blanc et puis s'en va. Maintenant en y repensant je dis blanc, ok, mais à quel prix ? Alors noir. Vous comprenez pas la méraphore ?
    En gros elle m'a dit que je n'avais pas tout testé à l'institut. Que si la thérapie de groupe ne me convenait pas - et après une seconde séance je persiste et signe - on trouverais autre chose. Je peux voir la psy ou le psycho. Il y a des méthodes pour gérer mes angoisses et accepter mon corps afin que je reprène confiance en moi. Le truc c'est que ça fais que deux semaines et blabla et blabla.
    Mais ils n'en parlent pas à l'arriver et ils mettent dix plombent à mettre les choses en place ! Je vous jure deux semaines et je pète un plomb alors plus !!! Je sais que c'est pour mon bien mais je vis seule depuis trois ans. C'est moi qui fait mes courses, ma bouffe, mon ménage, qui gère mon temps. Je suis autonome, ici je suis assistée ! Ce n'est pas dans mon caractère et ça ne l'a jamais été. Déjà que c'était dur de dépendre de ma mère et sa voiture. Et je ne parle pas du fait que je suis complétement prise en charge financierement par mes parents !
    Les activités sont bien mais ne dure qu'1h30 et le reste du temps il y a de gros blancs. XD je m'ennuie disons le clairement.

    Les points positifs :
    Je ne suis plus déprimée. Angoissée certes. J'ai un manque de confiance en moi énorme, je suis d'accord. Mais la dépression est partie. La bête vient me voir de temps en temps, mais ce n'est guère plus qu'un coup de blues parfois aggravé par la fatigue. je suis à des années lumière de ce que j'étais il y a trois ans. J'ai encore du mal à croire, que je me suis retrouvée assise sur le sol de la salle de bain, les lames d'un rasoir jetables, que j'avais cassé, sur mes veines !
    J'arrive à m'intégrer sans difficultés. Quelques peurs résistent encore et toujours mais je les balaye d'un revers de main. Je me sens accepté et ça me met du baume au coeur. Même les soignants présents à mon entretien pensaient que j'aurais plus de difficultés. Je m'en tire bien contenu de mon passif et de mes troubles. Good !

    Dans un autre ordre d'idée, je suis angoissée depuis que j'ai appris que mon père viendrait ce lundi 30 juin au lieu du 9 juillet après mon mois de coupure. D'autant plus qu'il ne vient pas avec ma mère (qui vient le 8 juillet), mais seul. Un rendez-vous familiale avec juste mon père. Une thérapie juste avec mon père. Je tremble !
 

écrit le Dimanche 4 mai 2008 à 23:14

    Je suis toujours là. J'entends par là chez moi. Je dors encore plus qu'avant. Comme si mon corps essayait de rattraper le retard accumulé au cours des années. D'après ma psy (que j'ai eut au téléphone), je relâche la pression depuis que je suis au courant de mon hospitalisation. Je crois qu'elle a raison, mais il y a aussi une part de dépression. La sensation d'avoir encore échoué.
    Je ne connais pas la date de mon hospitalisation. J'ai une visite préalable le mardi 19 mai et j'angoisse déjà à l'idée du voyage. C'est à plus d'une heure de route de La Roche.
    Comme d'habitude les choses se goupillent mal. Le rendez-vous à lieu le seul mardi ou ma mère travail le matin, donc ça sera la course. Doctor Who et Doctor House passent en ce moment. J'ai posé ma demande de préavis et je ne sais pas si je serais là pour le déménagement ou même l'état des lieux. La cerise sur le gâteau, je risque d'être hospitalisé cette été et je ne sais pas qui s'occupera de Kyo au mois d'août.
    Je vis dans ma bulle, je fantasme sur mon futur appart qui aura lui des fenêtres à hauteur normales et une chambre quoiqu'il arrive. Je suis sensée en visiter deux demain avec ma mère. Je vous raconte pas comment je suis.
    J'essayerais de vous tenir plus au courant, mais je suis plutôt dans un brouillard comateux. Un flou artistique

écrit le Mardi 15 avril 2008 à 22:07

    Mon corps à pris les commandes de ma vie sous les ordres de mon inconscient. Je vis ou plutôt je survis selon son grés. Les douleurs aux ventres, les insomnies, la fatigue, les fringales, les pertes d'appetit, la nausée, les sueurs froides, la déprime, ...
    Le mot hospitalisation est devenu récurrent dans toutes le conversations que j'ai avec le monde extérieur, à savoir : ma mère, ma psy(chologue), la psy(chiatre) du CMP et l'infirmière du CMP. Que du beau monde.
    Je m'accroche aux petites choses. La saison 2 de Torchwood et les nombreuses mises à jour nécessaire du quartier m'auront fais tenir plus de trois mois. Maintenant c'est au tour de Doctor Who saison 4 (so good !). Ceci expliquant le peu d'article posté sur ce blog.
    Je sais que l'hospitalisation est nécessaire. Je recule. Lentement. Je repense à de mauvaises choses, même si je suis très loin du stade pré-Coteau. Trés loin. Mais je ne veux pas quitter Kyo et mon chez moi. Décider de mes horaires, me faire à manger moi-même, faire mon ménage, prendre soin de mon chat. Redevenir une assistée pendant plus d'un mois voire plusieurs me donne la nausée. J'aime mon indépendance.
    J'ignore quand ça va se faire. L'attente peut être parfois longue, mais la procédure est en marche. Tous ce que je veux c'est 11 samedi. 11 est le chiffre clef. Pourquoi ? Il reste 11 épisodes de Doctor Who. 11 diffusions le samedi sur la bbc à 18h. 11 épisodes que j'attends et que je compte mettre en streaming sur daily. Il y a des gens qui comptent sur moi pour ça et j'y tiens. Mais je rêve, ça se fera avant.
    Je retourne devant "The Lost Room". Demain il y a Docteur House. J'ai déjà vu la saison 3 et même la saison 4, mais c'est toujours aussi délicieux ^^ Même si après avoir gouté à la VO c'est difficile de revenir à la VF. Au passage le docteur Wilson jouait dans "Le cercle des poètes disparus". Je savais que je connaissais ce visage.
 

écrit le Dimanche 17 février 2008 à 19:20

    J'ai l'impression d'être deux êtres différents. Celle qui voudrait voir le monde et la trouillarde.

    La seconde protège la première. Parce que la première a souffert. Parce que la première a pleuré. Parce que la première est devenu la deuxième. Elle n'était qu'une au début. Ni la première, ni la seconde. Juste une fille rêveuse. Une fille qui voulait voyager et écrire des romans. La vie en a décidé autrement. Elle l'a fait devenir une peureuse. Une pleureuse.
    Elle s'est battue. Elle s'est défendue. Les insultes ne la touchaient pas. Elle se riaient des humiliations. Elle a levé des barrières. Plus rien ne pouvait l'atteindre. Tant et si bien qu'elle s'est renfermée sur elle-même. Elle a arrêté de sortir de lier des contacts pour ne pas se brûler les ailes. Pour ne plus se brûler les ailes. Et à la fin, elle était seule.
    La trouillarde a voulu mourir. Tant de fois. Trop de fois. Les lames semblait la seule solution. Sa forteresse était devenu sa prison. Les murs de pierre des barreaux. Aucun lierres n'arrivait plus à cacher les tuyaux de métal. Elle était prise au piège.
    Comment sont-elles devenues deux ?
    Une part d'elle est redevenue ce qu'elle était au début. Pas tout à fait la même. Elle n'était plus aussi naïve. C'était trop tard pour ça. Mais elle avait à nouveau des rêves. Elle ne pouvait cesser d'écrire et de dessiner. Elle revivait.
    Mais un bout est resté la trouillarde. Parce qu'on ne sait jamais. Parce que le monde peut faire mal à tout moment.
    La deuxième protège la première contre son grès et pourtant elles sont la même. Le seconde empêche la première de vivre, parce que la vie fait mal et qu'elle ne veut plus avoir mal. Surtout pas.
    Parfois j'aimerais vraiment que la deuxième se taise. Qu'elle me laisse respirer. Je voudrais pouvoir sortir de chez moi sans qu'elle me rende malade pour m'obliger à rester chez moi. Qu'elle arrête de me museler quand je voudrais parler.
    Je voudrais tant qu'elle parte;   

écrit le Mardi 5 février 2008 à 10:53

Jeudi dernier ...

Javais rendez-vous à 17h00 chez ma psy. En fait je devais aller la voir la veille, mais je n'avais pas dormi de la nuit et seulement quelques heures la matinée, donc j'ai appelé pour reporter. Quand la psy m'a proposé le lendemain, j'ai pas dit non. J'étais pas bien et je me doutais que je n'aurais pas récupéré, mais je me suis dis que ma mère serait en colère ou tout du moins désagréable ...
    Presque 22 ans. Dans un mois et demi et toujours à faire en fonction de ma mère. Toujours à vouloir essayer de lui faire plaisir et même essayé de faire plaisir à mon père qu'en j'y pense.

    Jeudi, quand ma mère a débarqué à 16h30 avec la feme intention de m'améner chez la psy, j'étai mal. J'ai eut le malheur de lui dire. Elle a haussé la voix et s'était fini. Angoisse. Le ventre qui se serre. Un poid sur la poitrine.
    On s'est engueulé. Elle m'a dit qu'elle en avait marre, qu'elle aurait du insister pour me faire réhôspitaliser. Que malgrés tous ses efforts je n'allais pas mieux ...
    Après elle s'est calmée et elle m'a fait faire de la relaxation parce que j'avais mal au ventre. Je me suis endormie ...

    C'est le lendemain matin qu'elle a débarquée en pleurant. Elle avait mal dormie, inquiète pour moi. Elle s'en voulait de sa réaction de la veille. Elle trouvait qu'elle avait été excessive. Et depuis qu'elle était levée, elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Elle ne savait même pas comment elle allait pouvoir assurer son rendez-vous de 10h.
    J'étais debout depuis 8h00 à l'attendre. Une migraine du tonerre me minait la tête. J'avais des crampes à l'estomac à cause de la veille. Et une boule d'angoisse et de culpablité m'était montée direct dans la gorge quand elle avait commencé à pleurer. Je ne ressentais plus que de la colère ensuite.

     Puis à nouveau la culpabilité.

    Je voudrais vivre à Bimboland ou tout est simple et sucré ...
 

écrit le Mardi 15 janvier 2008 à 16:18

Espoir et désillusions
Enfermée dans ce corps
Dans cette vie sans amour
J'oublie le but, j'oublie le pourquoi
J'avance, j'avance, j'erre, je survi
J'oublie pour qui, pour quoi
Mais j'avance tel un fantôme
Dans cette vie qui n'est pas faîte pour moi
Dans ce corp trop étroit
Je me perd, me dissout et disparait
Dans cette vie sans carresse et baisers
Combien de temps, combien de temps encore

écrit le Mercredi 11 juillet 2007 à 21:59

[...]

    Vidée, vanné, épuisée, sans forces, plus d'energie, plus d'envies, de désirs. Je me sens comme une coquille vide après une journée pareille. Même si c'est comme ça que je me sens à peu près tout le temps, un sentiment quasiment omniprésent en moi 99 % du temps. Un fantôme c'est ce que je suis devenue depuis 3 ans. J'erre

    Rendez-vous à 12h30 chez la diététicienne. Nan mais franhcment qu'est-ce qui est passé dans la tête de ma mère au moment où elle a prit ce rendez-vous ? Et qu'est-ce qui m'a pris de lui dire "puisques-tu prend un rdv pour toi prends le mien en même temps" ? 14h c'est l'heure à laquelle je me reveille ces derniers temps et puis sortir en ce moment se révèle de l'impossible
    Mal partout. Au ventre (le régime m'a détraqué l'endroit de mon anatomie, qui était déjà le plus mal au point avec mon âme), à l'âme, à la tête, au coeur, à la vie, ...
    Sortir ? Non. Dentiste à 14h45. Angoisse. Faire les course non, puis une heure après ok, mais dans les dix minutes qui suivent cette décision je me retrouve pliée en deux sur mon lit en pleure.

"tu ne veux pas guérir"
"les gens, quand je leur parle de toi, ils disent que j'en fais trop"
"trois ans et rien ne va mieux"
"c'est quoi la solution ? l'hospitalisation à vie ?"
"Je perds mon temps pour toi. Toutes les heures que j'ai perdu cette année à cause de toi"
"tu ne fais aucuns efforts"
...

    Surement que les gens qu'elle fréquente non jamais eut peur tout comme elle. Je ne vous parle pas de peur ,de frayeur. Non la Peur avec un P majuscule. La peur de celui qui a le vertige et qui se retrouve sur une corniche. La peur qui vous mange les tripes, vous tétanise. Je vis avec
    Ce n'est pas les crises d'angoisses. Elles, je peux les calmer en me roulant en boule sous ma couette, Kyo couché contre moi. C'est une peur vivante, qui me ronge de l'interieur, qui dirige ma vie, l'anéantie, la broie, me la vole

    C'est mots prononcés par ma mère et reprononcée par elle. Déjà dit et pensé par mon père. Répendu dans le fiel que ma belle-mère a deversé sur moi pendant des années, ils sont comme des coups de poignards
    Et alors que je les écoutais. Alors qu'ils s'enfonçaient dans mon coeur faisant gicler du sang à chauqe coup, la décision de casser à nouveau un de mes rasoirs jetables s'est ancrée fermement dans ma tête. "Dès qu'elle sera partie". Pire, je me suis fait la reflexion que je pourrais faire ça avec mon cuteur. Et j'étais là à la regarder parler et je me disais "Qu'elle parte et je le ferais. Mais qu'elle parte donc bordel ! Qu'elle me foute la paix !"

    Elle n'est pas partie tout de suite, peut-être que sans ça ... Mais j'ai mal. Tellement mal. Je sais que d'autres sans sortenr, mais moi je n'y arrive pas. Je ne peux pas sortir et vivre normalement. Etre au milieux des gens, sourire, rire. Je n'y arrive pas. Il y a toujours ce malaise en moi. La sensation que je joue la comédie. Mes tripes qui se retournent en moi. La nausée qui monte en moi. L'envie de me frapper, de pleurer
    Je ne peux pas, mais je voudrais tellement. Et c'est parce que je le veux que j'arrive à tenir, à supporter cette douleur incessante, mais combien de temps ? Combien de temps ...

[...]
 

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