breched

Come into my world

écrit le Samedi 31 mai 2008 à 20:27

    Donc mon rdv à l'hôpital c'est bien passé, même s'il m'a laissé mitigée quand à cette hospitalisation. mais je dois y aller parce que mon état actuel n'est absolument plus gérable. Je dois tout tenter pour avancer.
    Je suis hospitalisé le lundi 9, mais je n'ai plus internet à partir de ce soir. Je pars pour un mois minimum. Accord passé avec la psy, mais la moyenne d'hospitalisation est de six mois (donc ça peut être moins), donc c'est mon dernier post ici avant longtemps.
    Je n'aurais pas le droit aux communications avec l'extérieur pendant le premier mois et j'ai beaucoup de mal avec cette idée. Pas de passage de psy tout les matins comme dans les autres cliniques mais des thérapie de groupe trois fois par semaine. Moi qui est une peur bleue des gens ça va me faire quelque chose.
    Cette hospitalisation m'angoisse beaucoup. Plus que les deux précédentes. Probablement parce que je quitte une univers qui est miens pour une vie que je ne vis plus depuis un moment. Les autres fois je n'avais rien à perdre.

    Ignorant quand je serai hospitalisé et même si je le serais ou pas, j'avais mis en route mon déménagement/emménagement. Je ne serais dans mon nouvel appart qu'une semaine. J'ai fait migrer free, d'où plus de net à partir de ce soir. Il faudra surement plus de semaine pour que la machine se mette en marche, donc no net dans mon nouveau home sweet home avant mon départ.
    Je vais laissé Bibou seul au milieu de cartons dans un nouvel appartement. Mon pauvre chou. On est tellement dépendant l'un de l'autre. ça va lui faire bizarre autant qu'à moi je pense. j'espère qu'il se souviendra de moi quand je reviendrais. C'est sa présence qui va le plus me manquer.

    J'étais très optimiste pour mon diplôme cette année. J'avais réussi à travaillé alors que l'année dernière non. Mais j'ai vite déchanté. Les dernières notes ont du mal à atteindre la moyenne.
    L'examen est fin septembre mais j'avoue que ce nouvel échec me déprime plus qu'autre chose

    Je mets mes jeux en pause, délègue mon poste d'admin sur hypno-torch. Je vais devoir attendre quelques temps avant de voir la fin de doctor who (Roooooose !) et celle de Battlestar Galactica (mais qui est le final five !?) T_T

    J'ai du mal à écrire c'est derniers mots parce que ça veut dire que ma vie de tout les jours va radicalement changer. Plus de net. ça représente les deux tiers de mon temps. Et, ironiquement, un de mes derniers liens avec le monde réelle et les gens.

    Portez-vous bien. A plus
 

écrit le Mardi 15 avril 2008 à 22:07

    Mon corps à pris les commandes de ma vie sous les ordres de mon inconscient. Je vis ou plutôt je survis selon son grés. Les douleurs aux ventres, les insomnies, la fatigue, les fringales, les pertes d'appetit, la nausée, les sueurs froides, la déprime, ...
    Le mot hospitalisation est devenu récurrent dans toutes le conversations que j'ai avec le monde extérieur, à savoir : ma mère, ma psy(chologue), la psy(chiatre) du CMP et l'infirmière du CMP. Que du beau monde.
    Je m'accroche aux petites choses. La saison 2 de Torchwood et les nombreuses mises à jour nécessaire du quartier m'auront fais tenir plus de trois mois. Maintenant c'est au tour de Doctor Who saison 4 (so good !). Ceci expliquant le peu d'article posté sur ce blog.
    Je sais que l'hospitalisation est nécessaire. Je recule. Lentement. Je repense à de mauvaises choses, même si je suis très loin du stade pré-Coteau. Trés loin. Mais je ne veux pas quitter Kyo et mon chez moi. Décider de mes horaires, me faire à manger moi-même, faire mon ménage, prendre soin de mon chat. Redevenir une assistée pendant plus d'un mois voire plusieurs me donne la nausée. J'aime mon indépendance.
    J'ignore quand ça va se faire. L'attente peut être parfois longue, mais la procédure est en marche. Tous ce que je veux c'est 11 samedi. 11 est le chiffre clef. Pourquoi ? Il reste 11 épisodes de Doctor Who. 11 diffusions le samedi sur la bbc à 18h. 11 épisodes que j'attends et que je compte mettre en streaming sur daily. Il y a des gens qui comptent sur moi pour ça et j'y tiens. Mais je rêve, ça se fera avant.
    Je retourne devant "The Lost Room". Demain il y a Docteur House. J'ai déjà vu la saison 3 et même la saison 4, mais c'est toujours aussi délicieux ^^ Même si après avoir gouté à la VO c'est difficile de revenir à la VF. Au passage le docteur Wilson jouait dans "Le cercle des poètes disparus". Je savais que je connaissais ce visage.
 

écrit le Mercredi 6 février 2008 à 22:21

[...]

    Rendez-vous chez ma psy hier. Malade comme une chienne, j'ai tout de même réussi à y aller. ça m'a fait beaucoup de bien. J'avais jamais eut un aussi bon contact avec un de mes psy. Je sors pour retrouver ma mère. On devait aller faire des courses.
    J'étais à me laisser aller tranquilement dans le siège quand tout à coup ! ... Je réalise qu'on ne prend pas le chemin de super U ! On avait en effet vaguement parlé d'aller chercher ma nouvelle carte bleue, mais SI seulement j'allais bien !
    Mais voilà donnez la main, on vous prend le bras. Ma mère pars du principe que quand j'arrive à faire un truc un jour, j'arriverais à faire 10000 choses le même jour. Mais le résultat ? Big crise d'angoisse. Et ma mère qui continu de m'y amener. Bhein ça a pas marché. Je vous jure et moi qui avait réussi à me calmer.
     Après courses à super U because frigo vide et crèpes chez moi. Miam ^^ Mais sans nuttella XD On avait quand même pris une tablette quand on a fait fondre, mais c'est pas la même chose. snif
    Mais tout de même ! J'étais verte. Je ne sais pas pourquoi ça me surprend encore. A chaque fois elle me fait le coup. Je lui ai dit que je ne pouvais pas, mais non. Elle continue. Pfff ...

[...]

écrit le Mardi 5 février 2008 à 10:53

Jeudi dernier ...

Javais rendez-vous à 17h00 chez ma psy. En fait je devais aller la voir la veille, mais je n'avais pas dormi de la nuit et seulement quelques heures la matinée, donc j'ai appelé pour reporter. Quand la psy m'a proposé le lendemain, j'ai pas dit non. J'étais pas bien et je me doutais que je n'aurais pas récupéré, mais je me suis dis que ma mère serait en colère ou tout du moins désagréable ...
    Presque 22 ans. Dans un mois et demi et toujours à faire en fonction de ma mère. Toujours à vouloir essayer de lui faire plaisir et même essayé de faire plaisir à mon père qu'en j'y pense.

    Jeudi, quand ma mère a débarqué à 16h30 avec la feme intention de m'améner chez la psy, j'étai mal. J'ai eut le malheur de lui dire. Elle a haussé la voix et s'était fini. Angoisse. Le ventre qui se serre. Un poid sur la poitrine.
    On s'est engueulé. Elle m'a dit qu'elle en avait marre, qu'elle aurait du insister pour me faire réhôspitaliser. Que malgrés tous ses efforts je n'allais pas mieux ...
    Après elle s'est calmée et elle m'a fait faire de la relaxation parce que j'avais mal au ventre. Je me suis endormie ...

    C'est le lendemain matin qu'elle a débarquée en pleurant. Elle avait mal dormie, inquiète pour moi. Elle s'en voulait de sa réaction de la veille. Elle trouvait qu'elle avait été excessive. Et depuis qu'elle était levée, elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Elle ne savait même pas comment elle allait pouvoir assurer son rendez-vous de 10h.
    J'étais debout depuis 8h00 à l'attendre. Une migraine du tonerre me minait la tête. J'avais des crampes à l'estomac à cause de la veille. Et une boule d'angoisse et de culpablité m'était montée direct dans la gorge quand elle avait commencé à pleurer. Je ne ressentais plus que de la colère ensuite.

     Puis à nouveau la culpabilité.

    Je voudrais vivre à Bimboland ou tout est simple et sucré ...
 

écrit le Mercredi 25 avril 2007 à 6:52

    Tous les psy du monde pourront dire ce qu'ils veulent. Ils pourront dire que mes problèmes viennent du divorce de mes parents lorsque j'avais 1 an. Mais moi, je sais la vérité. Le problème, c'est toutes les phrases que je n'ai jamais pu finir
    C'est même plus que ça. C'est aussi toutes celles que je n'ai jamais pu dire. Celles qui étaient potentiellement là, dans ma bouche et dans ma tête. Celles que j'aurais voulu prononcer, mais qui furent étouffées faute d'interlocuteur. Ce sont celles que je voudrais crier et, qui me brûle la poitrine à y rester cachées. Celles qui m'auraient fait exister
    C'est toutes ces phrases que j'ai prononcées en entier, mais qui n'ont pas été écouté. Toutes ces notes d'humour incomprises et parfois même mal-comprises. Ces concepts philosophiques minorées. Ces idées piétinées. C'est ce père trop absent de ma vie et cette mère, qui s'efface de plus en plus depuis mes onze ans
    Le divorce n'est rien, c'est le reste qui va avec le problème. Les deux maisons se n'est rien, c'est le reste qui va avec. Les vacances séparées se n'est rien, c'est le reste qui va avec. C'est les nouvelles moitiés, à qui on ne reproche jamais rien, de peur de les perdre à leur tour. C'est l'absence de véritables foyers. De lieu définit par les mots : "chez moi". C'est les vacances dans la famille de l'autre, encore et toujours, et les endroit qu'il choisit
    C'est l'absence d'identité. L'impression, qu'en cour de route, on a oublié qui on était

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