breched

Come into my world

écrit le Jeudi 3 mai 2007 à 23:56

    Ma peau se craquèle, se fendille et se fèle petit à petit. Elle sèche de ne plus être touché, d'être à peine survolée, ignorée, snobée. Elle m'étouffent, me démange, m'enserre dans un étau mortel. Envie de la déchirer, de la lacérer, de la vomir morceaux par morceaux jusqu'à avoir un goût de bile dans la bouche. Envie que l'on me touche, que l'on m'embrasse, que l'on me carresse, que l'on m'étreigne, que l'on me prenne et que l'on m'aime jusqu'au bout de la nuit. Envie d'exister quelque part pour quelqu'un

***

    2 crises d'angoisses en deux semaines. La dernière comme je n'en avais plus eut depuis longtemps, mais la première trop près des lames de mon cuteur. Ma pensée s'est blessée à les effleurer de trop près. Rèpulsion. Pas encore. Je ne veux pas. Mais si seule. Si seule au lever, au petit déjeuner, la matinée, à midi, l'après-midi, au diner, le soir devant la télé, le soir dans mon lit, au milieu d'une foule, dans un repas de famille, à mon atelier de poterie. Seule à en crever de douleur

***

    Envie que tout s'arrête, mais je ne peux pas. Je suis obligée de continuer de vivre. Parce que mes grand-parents ne cessent de me demander comment je vais, parce que ma mère est toujours là et que ça la tuerait, parce que mon père, parce que mon frère, parce que Lili, Sandy, Cat et tout les autres. Parce que les autres, mais pas parce que moi. Parce moi je crie dans le vide, je pleure face au néant de la solitude, parce que j'aime des chimères et vit par procuration

***

    Combien de temps encore ? La douleur dans la poitrine est encore là. On dirait un poignard planté dans mon sternum. La respiration est redevenu normale, les larmes ont séchées, elles. Les pleures hysteriques sont finis. Je ressemble a un panda. Quelle idée de me maquiller pour la poterire ? Pour quoi et pour qui ? Et surtout combien de temps encore ?

écrit le Mercredi 2 mai 2007 à 17:08

[...]

    Absente depuis 5 jours sur ce blog. Absente de ma vie depuis bien plus longtemps. Trop longtemps. Absente d'urbania depuis plus d'un mois peut-être. Je m'excuse auprès des urbaniens qui me lisent
     Je n'explique pas pourquoi. J'ai du mal à me raccrocher à quelque chose. Envie d'appeler Sandy, Lilie et Cat. Mon brother aussi. Envie de leur parler. Envie de discuter sur msn avec Cherry. Désolé, je suis nulle comme amie en ce moment. Envie de lui demander : "alors fille ou garçon ?" et "comment se porte le traffic d'after-eight"
    Envie de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, DE PARLER, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler
, de parler ...
    Envie d'exister ...

[...]

écrit le Mercredi 25 avril 2007 à 6:52

    Tous les psy du monde pourront dire ce qu'ils veulent. Ils pourront dire que mes problèmes viennent du divorce de mes parents lorsque j'avais 1 an. Mais moi, je sais la vérité. Le problème, c'est toutes les phrases que je n'ai jamais pu finir
    C'est même plus que ça. C'est aussi toutes celles que je n'ai jamais pu dire. Celles qui étaient potentiellement là, dans ma bouche et dans ma tête. Celles que j'aurais voulu prononcer, mais qui furent étouffées faute d'interlocuteur. Ce sont celles que je voudrais crier et, qui me brûle la poitrine à y rester cachées. Celles qui m'auraient fait exister
    C'est toutes ces phrases que j'ai prononcées en entier, mais qui n'ont pas été écouté. Toutes ces notes d'humour incomprises et parfois même mal-comprises. Ces concepts philosophiques minorées. Ces idées piétinées. C'est ce père trop absent de ma vie et cette mère, qui s'efface de plus en plus depuis mes onze ans
    Le divorce n'est rien, c'est le reste qui va avec le problème. Les deux maisons se n'est rien, c'est le reste qui va avec. Les vacances séparées se n'est rien, c'est le reste qui va avec. C'est les nouvelles moitiés, à qui on ne reproche jamais rien, de peur de les perdre à leur tour. C'est l'absence de véritables foyers. De lieu définit par les mots : "chez moi". C'est les vacances dans la famille de l'autre, encore et toujours, et les endroit qu'il choisit
    C'est l'absence d'identité. L'impression, qu'en cour de route, on a oublié qui on était

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