Ma peau se craquèle, se fendille et se fèle petit à petit. Elle sèche de ne plus être touché, d'être à peine survolée, ignorée, snobée. Elle m'étouffent, me démange, m'enserre dans un étau mortel. Envie de la déchirer, de la lacérer, de la vomir morceaux par morceaux jusqu'à avoir un goût de bile dans la bouche. Envie que l'on me touche, que l'on m'embrasse, que l'on me carresse, que l'on m'étreigne, que l'on me prenne et que l'on m'aime jusqu'au bout de la nuit. Envie d'exister quelque part pour quelqu'un
2 crises d'angoisses en deux semaines. La dernière comme je n'en avais plus eut depuis longtemps, mais la première trop près des lames de mon cuteur. Ma pensée s'est blessée à les effleurer de trop près. Rèpulsion. Pas encore. Je ne veux pas. Mais si seule. Si seule au lever, au petit déjeuner, la matinée, à midi, l'après-midi, au diner, le soir devant la télé, le soir dans mon lit, au milieu d'une foule, dans un repas de famille, à mon atelier de poterie. Seule à en crever de douleur
Envie que tout s'arrête, mais je ne peux pas. Je suis obligée de continuer de vivre. Parce que mes grand-parents ne cessent de me demander comment je vais, parce que ma mère est toujours là et que ça la tuerait, parce que mon père, parce que mon frère, parce que Lili, Sandy, Cat et tout les autres. Parce que les autres, mais pas parce que moi. Parce moi je crie dans le vide, je pleure face au néant de la solitude, parce que j'aime des chimères et vit par procuration
Combien de temps encore ? La douleur dans la poitrine est encore là. On dirait un poignard planté dans mon sternum. La respiration est redevenu normale, les larmes ont séchées, elles. Les pleures hysteriques sont finis. Je ressemble a un panda. Quelle idée de me maquiller pour la poterire ? Pour quoi et pour qui ? Et surtout combien de temps encore ?
***
2 crises d'angoisses en deux semaines. La dernière comme je n'en avais plus eut depuis longtemps, mais la première trop près des lames de mon cuteur. Ma pensée s'est blessée à les effleurer de trop près. Rèpulsion. Pas encore. Je ne veux pas. Mais si seule. Si seule au lever, au petit déjeuner, la matinée, à midi, l'après-midi, au diner, le soir devant la télé, le soir dans mon lit, au milieu d'une foule, dans un repas de famille, à mon atelier de poterie. Seule à en crever de douleur
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Envie que tout s'arrête, mais je ne peux pas. Je suis obligée de continuer de vivre. Parce que mes grand-parents ne cessent de me demander comment je vais, parce que ma mère est toujours là et que ça la tuerait, parce que mon père, parce que mon frère, parce que Lili, Sandy, Cat et tout les autres. Parce que les autres, mais pas parce que moi. Parce moi je crie dans le vide, je pleure face au néant de la solitude, parce que j'aime des chimères et vit par procuration
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Combien de temps encore ? La douleur dans la poitrine est encore là. On dirait un poignard planté dans mon sternum. La respiration est redevenu normale, les larmes ont séchées, elles. Les pleures hysteriques sont finis. Je ressemble a un panda. Quelle idée de me maquiller pour la poterire ? Pour quoi et pour qui ? Et surtout combien de temps encore ?