breched

Come into my world

écrit le Samedi 11 juillet 2009 à 23:06

     Demain midi j'ai un repas de famille. L'anniversaire de mariage de mes grand-parents paternels. ça fait des mois que je le sais et j'ai décidé d'y aller. Enfin j'ai pas vraiment le choix. Mais voilà ça fait au moins trois noël que je ne monte pas à Paris et cette fois-ci ça à lieu en Vendée à pus d'une demi-heure de chez moi, donc ... Et j'ai cette fichu culpabilité propre à ma famille, qui me pousse à accomplir ce genre de devoirs familiaux dans cette famille fantoche. Une obligation irraisonnée envers des gens  avec qui je n'ai aucune affinité et surtout mon père. Pour lui. parce que si j'ai réglé des taxs de truc avec lui, ça c'est toujours là. S afamille. Mon Dieu, Sandy toi tu comprends ce que je veux dire !
     Alors j'y vais. J'y vais ... j'y vais ...
     Dés le début je savais que ça serait dur mais à l'époque je pensais, du moins j'espérais, que ça irait mieux. Mais à l'intérieur c'est la panique et depuis ce matin c'est l'horreur. Pourtant je suis allé chez le coiffeur, j'ai acheté une coloration mercredi, je me suis trouvé des fringues sympa que j'ai lavé et repassée exprés. J'ai revu le timing avec ma mère. Mais plus j'ai avancé dans la journée plus une partie de moi c'est mis à dire que je n'irais pas. Et elle est de plus en plus présente. Je ne veux pas y aller, je suis complétement nouée de l'interieur. Je me sens raide et depuis une heure la nausée. Et le repas n'est que demain midi !
     Je me demande si un jour je pourrais aller mieux. Vivre à nouveau une vie normale comme avant. Même si a bien une réfléchir, depuis l'enfance j'avais déjà des problèmes. Certaines choses qui n'étaient pas obsetionnelles mais qui le sont devenuent ... de plus en plus. Je dois avouer que je déspéspère. Je n'irais pas commettre l'irreparable. Etrangement si je n'ai pus guère d'espoir, je reste encore chevillé corps et ême à la vie. J'ai une soif de voir et de lire et de aussi de créer quand j'y arrive qui me maintient en vie. Alors ces derniers temps je me noie dans un océan de séries. Des bonnes et des mauvaises. Je reste assise à mon ordi pendant des heures comme la baleine flasque que je suis. Et j'oublie tout. Du moins jusqu'au moment il faut sortir. Chercher le courrier, faire des courses, allez chez le médecin, descendre les poubelles, poster de des lettres, aller chez le coiffeur, ... Et là je me reprend tout en pleine figure. 
     Je ne sais vraiment pas comment je vais faire. Ma mère sera là demain matin et je ne peux pas lui faire ça ... pire... je ne peux pas croire que je sois entrain de penser ça Sandy ... mais je ne peux pas faire aux grand-parents ! Ils seront déçus. Et je me moque de ce qu'ils pensent, mais tout de même. Qu'est-ce que je suis fatiguée de tout ça.
Par cat le Lundi 13 juillet 2009 à 9:53
coucou,

Alors comment ça c'est passé?

bisous
Par feebourbonnaise le Dimanche 9 août 2009 à 10:40
J'arrive via ton blog littéraire. Je suis désolée de "tomber comme un cheveux sur la soupe" sans savoir si tu acceptes les nouveaux commentaires d'inconnues sur des billets personnels. Je tente, tu peux toujours effacer ensuite.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis. J'ai ce genre de relation avec ma famille paternelle. Je pars dans une heure pour aller fêter les 50 ans de mon oncle (le frère de mon père) et je suis stressée à mort (même les calmants n'ont aucun effet). Je me pose un tas de questions. Que vont-ils penser de moi (les rois de la critique) ? Que vont-ils me dire (avec eux c'est reproche sur reflexion) ? C'est ma famille mais je ne me sens pas à l'aise avec eux. Ils ne me mettent pas à l'aise. A côté d'eux, j'ai le sentiment de ne pas être aussi bien ou, pire, assez bien pour eux, je me sens comme la râté de la famille. Ca dure depuis quelques années déjà et rien ne change. On ne choisit pas sa famille, et c'est bien dommâge. Je refuse la plupart des réunions de famille (mais là, ma cousine vient avec son fils et je ne les vois qu'une fois l'an) mais, je culpabilise de dire non à chaque fois alors je me force. Ce n'est pas toujours évident à gérer mais il faut savoir oser dire "non".
N'as-tu pas un frère, une soeur, un cousin, une cousine ou même une tante (désolée, tu en as peut-être parler mais je n'ai pas encore tout lu) à qui tu pourrais te confier et qui pourrait t'aider à te sentir mieux au milieu de tout le monde ?
Bon courage pour la suite...
Par Sandyyy le Lundi 10 août 2009 à 0:34
Décevoir les grands parents... Honnêtement, j'ai peur qu'ils ne puissent même pas ressentir une émotion aussi grande! Ils ont fait le même coup à ma mère : "viens, parce que sinon aucune personne de la famille P.... ne sera là". Mais sérieusement on leur doit quoi? A part une carte par an pour notre anniversaire (tu sais celle où y'a écris "bonne fête"?!)ils ne nous apportent rien, pire, ils ne nous connaissent pas. Nous ne sommes qu'un numéro - ou plutôt - un état civil : "M....., fille de C........., le 1er de nos fils". Que l'on me dise "tu n'es pas sympa avec tes gds parents, tu noircis le tableau etc" je m'en fiche. J'ai vu les autres gds parents, j'ai vu les nôtres. Et j'ai confiance en ce que je ressens... Alors vire moi toute cette culpabilité ;)
 

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