breched

Come into my world

écrit le Jeudi 29 janvier 2009 à 15:57

     Peut être faut-il que je me résigne. Non, plutôt que j'accepte. Ce n'est pas la même chose. Se résigner c'est perdre, accepter c'est admettre. Peut-être qui si j'acceptais mes phobies et mes angoisses comme un handicape, je pourrais enfin les surpasser ou tout du moins vivre avec. C'est dur de renoncer à mes rêves de voyages et de théatre. Mais peut-être doit-il en être ainsi. Pour le moment, jusqu'à la fin ... Je ne suis pas si malheureuse. Je l'ai été mais mon âme est bien plus en paix qu'avant. Je me dis que si je cessais de me du tourment pour ma peur de sortir alors je pourrais profiter pleinement de ma vie à l'intérieur à défaut d'en avoir un à l'extérieur. Si j'arrêtais de m'occuper l'esprit, de masquer mes tourments en m'abrutissant devant mon écran, simplement en arrêtant de me tourmenter alors je pourrais recommencer à créer, écrire, m'exprimer chez moi. Parce que je perd tout ça en étant angoissée, mais quand je vais mieux et que j'imagine, je me sens rayonner.
     Est-ce que c'est mal ? Est-ce égoïste de vouloir un peu de bonheur, même si ça va à l'encontre de ce que les autres veulent ? Je sais que je vis aux crochets de mes parents, mais si je vais mieux ainsi. Si je cesse de lutter contre quelque chose que je ne peux changer, alors je pourrais trouver un moyen de travailler de chez moi. Et peut-être qu'un jour avec le temps, j'irais mieux.
     je sais que ça fait beaucoup de conditionnel, de "si" ou de "peut-être", mais je suis fatiguée d'essayer de changer. Ma mère ne cesse de me répéter qu'elle voudrait tellement que j'ai une vie normale, que tellement de potentielle, etc ... Mais toute ce combat, ces batailles dans le vide, ces un pas en avant pour deux en arrière me tue et je ne pas mourir. Pourquoi je ne pourrais pas vivre ainsi un temps ? Sans pression, jugement ? Juste moi. M'épanouir et sortir quand je pourrais ? Est-ce que je mérite pas un peu de tranquillité ?

écrit le Samedi 3 janvier 2009 à 9:10

     Tu voulais un article ma patate ? En voilà un. Il est même accompagné d'un lien vers un site fait sur toi et tes congénères et aussi des paroles d'une chanson que tu pourras chanter à tue tête ! Et n'oublie pas de faire le quizz de facebook, histoire de voire quel genre de patate tu est exactement.

De nos jours la vie est dure
Quand on est une petite patate
Qu'on soit mûre ou pas mûre
Il faut bien se tenir sur ses pattes

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme moi
Écoute bien ces paroles
Si tu ne veux pas finir à la casserole

Moi je me débrouille comme je peux
Le tout c'est d'éviter la chaussée
Parce qu'une voiture a des pneus
Évitons donc de se faire écraser

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme moi
J'te conseille de courir vite
Si tu ne veux pas finir taillé en frite

Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme nous
Ces paroles écoute les bien
Si tu ne veux pas finir dans un gratin


Auteur, compositeur et interprète de la chanson La Patate :
Le groupe Duodébi (Alexis LECLABART & Jonathan MAROUANI)
Tous droits réservés ©

écrit le Vendredi 26 décembre 2008 à 23:38

     Incroyable mais vrai je suis sur Facebook ! J'avais évité le myspace, ignoré skyblog et finis par supprimé MSN de mon ordi, mais voilà : je suis sur Facebook. C'est la faute à Lili ma chère cousine. Donc vous pouvez me retrouver là bas et sous mon vrai prénom ... Maïlys ... YEK !!!! Je le déteste. Donc pour me trouver il faut taper Maïlys Gerno et voilà. Je suis pas encore sure de l'utilité du truc et il y a de forte chance que ça finisse comme MSN mais "why not ?"

Dans

écrit le Samedi 20 décembre 2008 à 9:01

 http://img242.imageshack.us/img242/4839/mysilenthellbycatwomanaki6.jpg

     J'ai pas les mots. Je les ai plus. Comme si j'avais dépassé mon quota ou que j'avais oublié de renouveler mon abonnement. Voilà c'est ça : j'ai plus de crédit de mots. Le sablier est retourné et il ne reste que quelques grains dans la capsule du haut. Et ça tombe, ça tombe, ... Bientôt elle sera vide.
     Je m'enmure dans un silence de papier. Les mots je peux les lire, les entendre, les comprendre. Mais de ma bouche et de mes doigts ils ne sortent pas. J'en ai juste assez pour prétendre. Juste assez pour mon semblant de vie social. Mais dés que je voudraid partager, ça reste bloquer dans la gorge dans les plis et replis de mon cerveau. Alors je me tais. Cat, Sandy, Lilie, je voudrais vous parler, rire avec vous, délirer, mais je ne peux pas. Et ça me brûle à l'interieur. Tout ce vide et ce trop plein d'émotions. Trop et pas assez pour partager. C'est un peu comme si je me noyais. Alors je dérive et je pense à cette chanson de Goldman "La vie par procuration". Lui il a les mots. Parce qu'elle c'est moi.


Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Levée sans réveil
Avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse
La journée se passe
Repasser, poussière
Y'a toujours à faire
Repas solitaires
En points de repère
La maison si nette
Qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits
Où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé
Perdu la bagarre
Les choses ont gagné
C'est leur territoire
Le temps qui nous casse
Ne la change pas
Les vivants se fanent
Mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne
Sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne
Ni fièvre, ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Des crèmes et des bains
Qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin
Que personne ne la touche
Des mois, des années
Sans personne à aimer
Et jour après jour
L'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs
Si sages et possibles
Sans cri, sans délire
Sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages
De photos banales
Bilan sans mystère
D'années sans lumière
 

écrit le Dimanche 7 décembre 2008 à 12:50

     Depuis quatre jours maintenant, j'ai une douleur à la poitrine. Plus exactement sous le sein gauche. C'est parfois une sensation de brulure et parfois comme si on m'enfonçait une pointe dans la chaire. Mon côté hypocondriaque a tout de suite imaginé le pire. Ma mère ayant eut un cancer du sein (et du côté gauche en plus) ça n'a pas aidé. Je me suis reprise. J'ai troqué sous-tif à baleine (ou aussi appelé sous-tif torture) pour un coeur croisé et je me suis allègrement badigeonnée de toute les crèmes hydratantes, que j'ai pu trouver dans le placard de la salle de bain.
     Mais la douleur est restée. Elle s'est propagée du côté gauche et c'est installée dans le dos. Ma mère, pas flippante, m'a demandé si j'avais "cherché" un grosseur, vu qu'après examen m'a peau n'était absolument pas à vif (donc sous-tif torture n'y était pour rien). Après auto-oscultation, :rien sous ma peau ne laisse présager un tel problème. Ma mère pense d'après mes décriptions à une douleur inter-costale. Provoquée surement pendant le sommeil à cause d'une mauvaise position ou d'un faux mouvement.
     N'empêche que ça dure et que ça ne s'arrange pas. Rien ne calme cette douleur. Et hier, il m'est arrivé un truc très désagréable.

     Je venais de me faire plus d'une heure de ménage (celui qui dit que ce n'est pas crevant n'en a jamais fait !). Poussière, aspirateur, serpillère, toilette et enfin nettoyage d'une VMC récalcitrante, qui m'a obligé à monter et descendre d'un tabouret plusieurs fois. Une fois fini, je me laisse tomber dans le fauteuil prête à savourer un ou deux épisodes de Firefly bien mérités, sauf que j'ai de plus en plus mal à la poitrine. Je commence à avoir chaud. Très chaud. Trop. J'ouvre la fenêtre, mais j'ai toujours chaud et je commence à avoir du mal à respirer. Mon coeur bat la chamade et j'ai des mouches qui dansent devant mes yeux.  J'ai plus beaucoup de sensation dans le bras gauche. Et j'ai peur. Et l'angoisse monte et n'arrange rien, au contraire. Et j'écris. Pourquoi !? c'est la seconde fois en moins d'un mois, que l'envie ou plutôt le besoin irrépressible d'écrire me prend au moment où je me sens le plus mal.
     ça a finit par se calmer, mais là douleur est toujours là dans ma poitrine et je ne sais pas quoi faire pour la calmer. Avec mes antécédants d'hypocondriaque et d'angoissée, je ne sais pas non-plus si ça peu être grave ou non. Alors j'attends.
     Je vous met c'est quelques lignes griffonnées à la hâte pendant la crise. Je les met tel quel. Sans aucune modifications orthographique ou de mise en page que celle que j'ai pu faire à ce moment là.

 


     Je ne veux pas mourir aussi bêtement. C'est pas que je n'y ai jamais pensé ... A mourir. Il y a même eut cette fois ... Mais je veux quitter ce monde de douleur sans douleur. Pas sans savoir ce qui m'arrive, pas en ayant l'impression que je ne peux plus respirer. En fait, je ne veut pas mourir. Je veux VIVRE !!! Enfin. Comme avant. Pas ce que j'ai vécu avant, mais parce qu'avant j'ai vécu. Rire, pleurer, aimer, haïr, ressentir, découvrir, perdre, apprendre, oublier, avancer, reculer. Tout pour enfin quitter cette stagnation malsaine, cette non-vie, cette attente de rien infinie.

écrit le Samedi 22 novembre 2008 à 18:56

     Je sais je n'écris pas assez. C'est pas faute de vouloir, c'est le manque de temps. Ou plutôt le trop plein de temps. Et puis le moral n'est pas là. Depuis mon abandon d'examen du CNED, ça baissait déjà pas mal de ce côté la, mais aprés un évenement récent (pas "grave" mais important) c'est pire. La "bête" me tenaille le ventre. Elle me tort les tripes 24h/24h. Elle m'empèche de dormir. Je vivote, je comble le vide et l'ennui. Je traine mais tout pour oublier la peur qui me réduit en esclavage.

     Mais aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'important. Un geste anodin. Une broutille. Mais je voulais absolument l'écrire. Pour qu'il y est une trace. Parce que je veux me souvenir de mes victoires au lieu de mes échecs. Alors voilà : J'ai lâché mes clefs.
     Et là vous vous dites : "Hein !?".
     J'explique. On gère son angoisse comme on peut. Les rituels prennent une place importante dans la vie. Dans ma vie. Parfois c'est un détail, pour d'autre ça sera fermer 4 fois le verrou de la porte. Moi quand je sors, je garde mes clefs dans la main. Que se soit pour aller à l'extérieur ou pour descendre les poubelles. Qu'importe. Les clefs en main, c'est quelques secondes de gagner. Une petite seconde peut tout changer pendant une crise d'angoisse. J'ai retiré la clef du garage et celle de la cave plus pour réduire le trousseau que parce que je ne les utilise pas. Pour tout porte clef, j'ai la mini-carte Intermarché. Fini les peluches mignonnes mais encombrantes.
     Mais aujourd'hui je les ai lâché. Bon pas dans le sens laissé tomber par terre, hein. J'étais dans Intermarché, la anse du panier dans la main droite, le cadie pliant sous la bras gauche, de façon à attrapper les aliments avec la main, mais la feraille me rentré dans la main. Du coup - et j'ai fait ce geste sans penser - J'ai rangé le trousseau dans la poche avant de mon sac. Comme ça je pouvais être plus à l'aise et je n'aurais pas besoin de les chercher cent sept ans. C'est bête mais juste qu'à ce soir, même dans la poche avant s'était trop loin ! C'est en me retrouvant à la porte de mon immeuble, que j'ai réalisé.ça m'a soufflé.
     Certains ne comprendront pas, je crois qu'il faut être soit même "toqué" pour ça. Mais de toute façon je n'écris pas pour eux. Ces clefs c'est ma porte de sortie. Je les garde en main comme certain garde un porte bonheur ou se repette des mantras. Et aujourd'hui je n'en ai pas eut besoin. J'ai pu faire une partie de ma sortie sans mon grigri.



PS : ma sortie à durée plus de 20 minutes et je n'ai pas mis trés longtemps à me "préparer" pour quitter la chaleur de mon appart'. En fait il n'était même pas 18h. ça aussi c'est des victoires. Des victoires personnelles.

écrit le Mardi 18 novembre 2008 à 10:56

     Tombée sur cette bande annonce par hasard ce matin. J'ai été plutôt déçue ces dernières années par les adaptations cinématographique de livres à succès comme "Ensemble, c'est tout", "Et si c'était vrai?" ou encore "", mais celle là je la sens bien. Je retrouve l'atmosphère du livre dans les quelques séquences. J'ai même envie de voir le film malgré mon aversion des adaptations et de John Malkovitch (je supporte pas cet acteur !).
     A noté Evangeline Lilly, la Kate de lost, joue la femme de Romain Duris.
     Voici la bande annonce (CLICK sur l'image) et un petit résumé. A vous de juger.
 

     Synopsis : À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente" pour avoir voulu sauver une fillette. Déclaré mort, le petit garçon se réveille inexplicablement. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new yorkais. Meurtri par les circonstances douloureuses de son divorce, il s'est barricadé dans son travail, loin de son ex-femme Claire et de sa fille. C'est alors qu'un mystérieux médecin, le docteur Kay, fait irruption dans son existence en prétendant pouvoir dire à quel moment certaines personnes vont mourir. Et parce que Kay bouleverse tous les repères de sa vie, Nathan va enfin découvrir pourquoi il est revenu.

écrit le Dimanche 16 novembre 2008 à 9:44

     Un autre poème écrit pour une consoeur de ma première hospitalisation.
     Celui-là, complètement spontané, je l'ai écrit pendant le moment de "calme" aprés le repas. La veille avait été dur pour toutes les deux. J'étais pas bien après une visite de ma mère et voir le balai d'infirmière et de psy sortant et entrant dans la chambre de Marie, avait accru mon malaise. Ce soir là j'ai fais une de mes plus grosse crise d'angoisse. J'ai même foutue la trouille à l'infirmière de nuit qui au vu de mes yeux injectés de sang (effet secondaire d'une grosse crise) a cru que j'avais pris quelque chose !
    Ecrire a eut un effet salutaire et aussi une façon d'exprimer ce que je ressentais à cette fille, cette collègue de souffrance, cette amie, ...
    Une fois encore, j'ignore ce qu'elle est devenue elle aussi. Elle est sortit plus d'un mois après moi. Elle devait prendre des cours du soir pour être aide soignante, mais elle a vite laissé tombé. Au dernière nouvelle, elle avait passé un diplôme de baby-sitter (!?). La dernière fois que j'ai eut Vanessa au téléphone, elle voulait des nouvelles de Marie. C'était en fin 2004.

 
A Marie

Tu es une boule de nerfs.
Pleine de colère renfermée.
Tu en veux à la terre entière,
Mais personne ne peut t’aider.
 
Pas encore femme, mais plus enfant,
Pourtant tu as déjà aimé.
Ça n’avait pas duré longtemps,
Mais pour toi ça avait compté.
 
Malheureusement, il t’a quitté,
Et tu n’as jamais pu l’oublier.
Il a été ton premier amour,
Il sera dans ton cœur pour toujours.
 
Une voiture a scellé son destin.
Il dérive dans un sommeil sans fin.
Tu ne sais si un jour, il se réveillera,
Si à nouveau, il te parlera.
 
Mais à son réveil tu seras là.
Je sais, qu’il pourra compter sur toi.
Tu ne l’as pas déjà effacé.
Tu ne la pas si vite enterré.
 
Mais tu ne dois pas oublier de vivre.
Pour toi la vie continu de s’écrire.
Et je sais que cela te fait mal.
Que tu ne trouves pas cela normal.
 
Mais continu d’avancer.
Ne t’arrête pas de marcher.
Tu dois le faire pour Claude et toi.
Pour son souvenir, qui vit en toi.
 
Car même s’il devait venir à mourir.
Gardé au chaud, dans tes souvenirs,
Il restera bien vivant.
Il résistera au temps.
 
Tout cela ne sont que des mots.
Et pas forcément les plus beaux.
Mais ils sont tous ce que j’ai à t’offrir.
J’espère qu’ils te feront naître un sourire.

début aout 2004.

     Je me souviendrais toujours d'elle ce jour là. Son image reste gravée dans ma mémoir. Assise sur son lit d'hopital. Ses poignets et ses coudes bandés. Son corp famélique d'anoréxique. Ses cernes sur son visage épuisé. Ses cheveux bruns et longs retombant en bataille sur ses épaules. Et surtout son sourire quand j'ai relevé les yeux aprés avoir lu mon poème.
 

écrit le Jeudi 6 novembre 2008 à 23:48

     Un poème qui date un peu (c'est annoté 20/08/04 dans mon carnet). Fait pour un collègue de déprime que j'ai rencontré dans la première clinique que j'ai fréquenté. Un poème fait à sa demande et qui a été trés éprouvant à écrire, parce qu'il m'a fallu gérer les info à son sujet. J'ignore ce qu'elle est devenue. C'est le problème quand on sort. Garder le contacte. Et puis il y a la peur de savoir aussi. Alors on espère. On espère que l'autre est vivant et qu'il va mieux. Qu'il a réussit.

La ballade de Vava

Je vais vous conter une histoire,
Pas trés belle, mais pas sans espoir.
L'histoire d'une petite fille comme vous et moi,
Que le destin avait nommé Vava.

Elle n'avait pas eu beaucoup de chance.
Dans le poulailler de son enfance,
Sa confiance déjà avait été abusée.
Des délires de son oncles, elle avait dû payer.

Comment aurait-on pu lui expliquer ?
Cinq années ce n'est vraiment pas assez.
Comment aurait-elle pu comprendre,
A un âge où le coeur est si tendre ?

Puis elle a vu sa famille se disloquer,
Et ensuite en deux parties se reformer.
Elle a vu sa mère refaire sa vie,
Jamais on ne lui a demandé son avis.

Petite Vava est soudain paumée,
Et chez son père elle va se réfugier.
Il est toute la tendresse,
L'amour pleins de caresses.

Pour lui elle aura tout laché,
Et elle l'aura vite regretté.
Il lui a volé son innocence.
Cette fleur non pas sans importance.

Elle a tout perdu avec lui.
Elle n'est plus rien sans lui.
Etudes, amis et repère,
Elle avait tout envoyé en l'air.

Alors petite Vava s'envole,
A l'aide de fumée et d'alcool.
Elle veut oublier ce monde,
Remplie de chose si immonde.

Elle veut faire taire la douleur,
Que les droguent fassent partir ses peurs.
Elle vogue vers d'autres mondes,
Où la joie abonde.

Mais un jour elle allume la télé,
Et ce qu'elle voit la fait hurler.
Toutes ces femmes qui se prostituent,
Juste pour une dose de plus.

Elle ne veut pas devenir comme elle,
Elle ne veut pas qu'on lui rogne les ailes.
Alors elle met le passé de côté,
Et décide de tout recommencer.

C'était l'histoire de Vava,
Qui un beau jour me croisa.
Et je peux vous assurer,
Que sa vie ne fais que débuter.

écrit le Jeudi 6 novembre 2008 à 18:38

     Relativement éloigné de ce que chante habituellement Mister John Barrowman, alias le beautiful & hot capitaine Jack Harkness de Torchwood. C'est précédent album était plus tournée "comédie musicale". Il a d'ailleurs participé à quelqu'unes et il est régulierement sur des plateaux télé anglais pour chanter.
     Là ça fait plus Pop, mais j'aime bien. Je l'écoute en boucle en ce moment ^^ J'adore ça voix et il est plus beau que jamais dans ce clip. C'est tiré de son album "Music, music, music" qui sort le 24 novembre. Je ne sais pas si ce changement de style est voulut et si le reste de l'album serra dans ce ton, mais c'est sur que John Barrowman est plus connu depuis "Doctor Who" et surtout "Torchwood". De façon internaionnale j'entends. On parle même de lui pour interpréter Captain América.
     Pour ceux qui ne connaissent pas la bête. L'acteur, chanteur et danseur est "openly" gay et officelement maqué depuis plus d'un an T_T C'est sans doute pour ça que le clip montre un couple hétéro et un couple homosexuel.
     Enjoy !
 



 
What About Us ?

Guess we been talking too long
Je suppose que nous avons parlé trop longtemps
We know what we need
Nous savons de quoi nous avons besoin
Separately...
Séparément...

You say the honeymoon's over
Tu dis que la lune de miel est finie
I don't wanna push
Je n'insisterai pas

But what about us?
Mais qu'en est-il de nous ? 


Is ringing in my head
Ca résonne dans ma tête
Is not what u say
Ce n'est pas ce que tu dit
Is what you have said
C'est ce que tu as dit

So... What about us?
Alors... qu'en est-il de nous ?
What about love?
Qu'en est-il de l'amour ?

What about saying
Qu'en est-il de nos phrases
That we'll never give up
Qui disaient qu'on abandonnerait jamais
To won a flame you
Pour gagner une flamme
We're in danger
Nous sommes en danger
So... What about us?
Alors... qu'en est-il de nous ?


Guess we been trying too hard
Je suppose que nous avons essayé trop fort
We missunderstood
Nous avons mal crompris
What's good for us
Ce qui est bon pour nous
I'm tired emocionally inside
Je suis fatigué emotionnellement

Night after nigth
Nuit après nuit
We fight to we cry
Nous nous battons jusqu'à pleurer

I don't know what's wrong or right?
Je ne sais pas ce qui est mal ou bien ?
Is every word you said

Ce sont tous les mots que tu as dit
What's really on your mind?
Qu'avais-tu rééllement en tête ?

So... What about us?
Alors... qu'en est-il de nous ?
What about love?
Qu'en est-il de l'amour ?

What about saying
Qu'en est-il de nos phrases
That we'll never give up
Qui disaient qu'on abandonnerait jamais
To won a flame you
Pour gagner une flamme
We're in danger
Nous sommes en danger
So... What about us?
Alors... qu'en est-il de nous ?


When we love... we lie
Quand nous aimons... nous mentons
When we talk... we hide
Quand nous parlons... nous cachons
Maybe I'm searching light
Peut-être que je cherche la lumière

I'm bored
Je suis ennuyé
Confused
Confus
What are we? to you?
Que sommes-nous pour toi ?
What do we do when... ?
Que faisons-nous maintenant ?
What do we do... when?
Que faisons-nous maintenant ?

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