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J'ai le blues, le blues de tout. Un spleen, qui m'habite depuis deux jours. Deux jours que j'ai tout le temps envie de dormir, de vomir, la migraine qui me mine la tête. C'est bizarre.
Et hier, le coup de file à mon père. Parce qu'il fallait bien le remercier de son chèque et lui souhaiter une bonne année, non ? Les silences lourds. Je ne sais pas quoi lui dire. Avant de raccrocher, je lui souhaite encore une bonne année et patin couffin et qu'il passe le mot à ma "très chère" belle-mère. Parce qu'il faut être polie, sauvée les apparences. Et lui qu'est-ce qu'il fait ? Il me la passe pour que je lui dise moi même ! Je vous jure, après ça j'ai eut envie de me prendre une bonne cuite. Ce que j'aurais fait, si j'avais eut de l'alcool sous la main, si j'avais aimé être ivre, si j'avais aimé l'acool surtout. Alors abrutissement devant la télé. pas d'autres choix.
Un lien avec le rendez-vous chez la dieteticienne de cet aprem, je suppose. Ce rendez-vous que j'ai manqué d'ailleurs. Sans compter celui de la psy, puis l'atelier d'écriture où je devrais être en ce moment. Pour tout vous dire, en comptant bien, ça fait sept mois que je n'ai pas mis les pieds sur une balance. Et rien que l'idée de me retrouver en petite tenue sur l'une d'elle ... A être mesurée, détaillée, pesée par un regard inconnu ... Et y penser, ça m'a rappellé à quel point je hais mon corps et je deteste ça. Je deteste me detester.
Et cerise sur le gâteau, ma mère est venue remuer le couteau dans la plaie. "Trois ans que ça dure et regarde ! Pas d'évolution" J'en pouvais plus, j'avais tellement envie qu'elle se taise. Et elle qui se met à pleurer en me disant qu'elle sait plus quoi faire, qu'elle en a marre que malgrés tous ces efforts, je ne vais pas mieux. "Qu'est-ce que tu comptes faire ? Quand est-ce que tu vas enfin réagir ?" Ces mots qui me poignardent le coeur.
Je suis fatiguée ce soir. Fatiguée.
J'ai le blues, le blues de tout. Un spleen, qui m'habite depuis deux jours. Deux jours que j'ai tout le temps envie de dormir, de vomir, la migraine qui me mine la tête. C'est bizarre.
Et hier, le coup de file à mon père. Parce qu'il fallait bien le remercier de son chèque et lui souhaiter une bonne année, non ? Les silences lourds. Je ne sais pas quoi lui dire. Avant de raccrocher, je lui souhaite encore une bonne année et patin couffin et qu'il passe le mot à ma "très chère" belle-mère. Parce qu'il faut être polie, sauvée les apparences. Et lui qu'est-ce qu'il fait ? Il me la passe pour que je lui dise moi même ! Je vous jure, après ça j'ai eut envie de me prendre une bonne cuite. Ce que j'aurais fait, si j'avais eut de l'alcool sous la main, si j'avais aimé être ivre, si j'avais aimé l'acool surtout. Alors abrutissement devant la télé. pas d'autres choix.
Un lien avec le rendez-vous chez la dieteticienne de cet aprem, je suppose. Ce rendez-vous que j'ai manqué d'ailleurs. Sans compter celui de la psy, puis l'atelier d'écriture où je devrais être en ce moment. Pour tout vous dire, en comptant bien, ça fait sept mois que je n'ai pas mis les pieds sur une balance. Et rien que l'idée de me retrouver en petite tenue sur l'une d'elle ... A être mesurée, détaillée, pesée par un regard inconnu ... Et y penser, ça m'a rappellé à quel point je hais mon corps et je deteste ça. Je deteste me detester.
Et cerise sur le gâteau, ma mère est venue remuer le couteau dans la plaie. "Trois ans que ça dure et regarde ! Pas d'évolution" J'en pouvais plus, j'avais tellement envie qu'elle se taise. Et elle qui se met à pleurer en me disant qu'elle sait plus quoi faire, qu'elle en a marre que malgrés tous ces efforts, je ne vais pas mieux. "Qu'est-ce que tu comptes faire ? Quand est-ce que tu vas enfin réagir ?" Ces mots qui me poignardent le coeur.
Je suis fatiguée ce soir. Fatiguée.
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