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Come into my world

écrit le Mercredi 15 avril 2009 à 18:36

     J'ai eut l'occasion de revoir (pour la énième fois) le film "4 mariages et 1 enterrement" cette semaine. Je ne m'en lasse pas ! Et il faudrait un jour que je le regarde en VO. Il y a ce passage inoubliable au cours de l'enterrement, où John Hannah lit un poème en hommage à son défunt compagnon.
     Il s'agit de "Funeral Blues" du poète
W. H. Auden. je vous met la version française et anglaise. Bien sur la traduction n'est pas exacte (le passage qui concerne le chien), mais on ne peut pas traduire la poésie de façon litterale. Il faut garder le rythme, l'intensité et les rhymes. Moi j'aime cette adaptation. Je vous met l'extrait en VO trouvé sur Youtube (notez l'accent so scottish de l'acteur)
 

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.


traduction :
Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil,
Vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

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