Je sais je n'écris pas assez. C'est pas faute de vouloir, c'est le manque de temps. Ou plutôt le trop plein de temps. Et puis le moral n'est pas là. Depuis mon abandon d'examen du CNED, ça baissait déjà pas mal de ce côté la, mais aprés un évenement récent (pas "grave" mais important) c'est pire. La "bête" me tenaille le ventre. Elle me tort les tripes 24h/24h. Elle m'empèche de dormir. Je vivote, je comble le vide et l'ennui. Je traine mais tout pour oublier la peur qui me réduit en esclavage.
Mais aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'important. Un geste anodin. Une broutille. Mais je voulais absolument l'écrire. Pour qu'il y est une trace. Parce que je veux me souvenir de mes victoires au lieu de mes échecs. Alors voilà : J'ai lâché mes clefs.
Et là vous vous dites : "Hein !?".
J'explique. On gère son angoisse comme on peut. Les rituels prennent une place importante dans la vie. Dans ma vie. Parfois c'est un détail, pour d'autre ça sera fermer 4 fois le verrou de la porte. Moi quand je sors, je garde mes clefs dans la main. Que se soit pour aller à l'extérieur ou pour descendre les poubelles. Qu'importe. Les clefs en main, c'est quelques secondes de gagner. Une petite seconde peut tout changer pendant une crise d'angoisse. J'ai retiré la clef du garage et celle de la cave plus pour réduire le trousseau que parce que je ne les utilise pas. Pour tout porte clef, j'ai la mini-carte Intermarché. Fini les peluches mignonnes mais encombrantes.
Mais aujourd'hui je les ai lâché. Bon pas dans le sens laissé tomber par terre, hein. J'étais dans Intermarché, la anse du panier dans la main droite, le cadie pliant sous la bras gauche, de façon à attrapper les aliments avec la main, mais la feraille me rentré dans la main. Du coup - et j'ai fait ce geste sans penser - J'ai rangé le trousseau dans la poche avant de mon sac. Comme ça je pouvais être plus à l'aise et je n'aurais pas besoin de les chercher cent sept ans. C'est bête mais juste qu'à ce soir, même dans la poche avant s'était trop loin ! C'est en me retrouvant à la porte de mon immeuble, que j'ai réalisé.ça m'a soufflé.
Certains ne comprendront pas, je crois qu'il faut être soit même "toqué" pour ça. Mais de toute façon je n'écris pas pour eux. Ces clefs c'est ma porte de sortie. Je les garde en main comme certain garde un porte bonheur ou se repette des mantras. Et aujourd'hui je n'en ai pas eut besoin. J'ai pu faire une partie de ma sortie sans mon grigri.
Mais aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'important. Un geste anodin. Une broutille. Mais je voulais absolument l'écrire. Pour qu'il y est une trace. Parce que je veux me souvenir de mes victoires au lieu de mes échecs. Alors voilà : J'ai lâché mes clefs.
Et là vous vous dites : "Hein !?".
J'explique. On gère son angoisse comme on peut. Les rituels prennent une place importante dans la vie. Dans ma vie. Parfois c'est un détail, pour d'autre ça sera fermer 4 fois le verrou de la porte. Moi quand je sors, je garde mes clefs dans la main. Que se soit pour aller à l'extérieur ou pour descendre les poubelles. Qu'importe. Les clefs en main, c'est quelques secondes de gagner. Une petite seconde peut tout changer pendant une crise d'angoisse. J'ai retiré la clef du garage et celle de la cave plus pour réduire le trousseau que parce que je ne les utilise pas. Pour tout porte clef, j'ai la mini-carte Intermarché. Fini les peluches mignonnes mais encombrantes.
Mais aujourd'hui je les ai lâché. Bon pas dans le sens laissé tomber par terre, hein. J'étais dans Intermarché, la anse du panier dans la main droite, le cadie pliant sous la bras gauche, de façon à attrapper les aliments avec la main, mais la feraille me rentré dans la main. Du coup - et j'ai fait ce geste sans penser - J'ai rangé le trousseau dans la poche avant de mon sac. Comme ça je pouvais être plus à l'aise et je n'aurais pas besoin de les chercher cent sept ans. C'est bête mais juste qu'à ce soir, même dans la poche avant s'était trop loin ! C'est en me retrouvant à la porte de mon immeuble, que j'ai réalisé.ça m'a soufflé.
Certains ne comprendront pas, je crois qu'il faut être soit même "toqué" pour ça. Mais de toute façon je n'écris pas pour eux. Ces clefs c'est ma porte de sortie. Je les garde en main comme certain garde un porte bonheur ou se repette des mantras. Et aujourd'hui je n'en ai pas eut besoin. J'ai pu faire une partie de ma sortie sans mon grigri.
PS : ma sortie à durée plus de 20 minutes et je n'ai pas mis trés longtemps à me "préparer" pour quitter la chaleur de mon appart'. En fait il n'était même pas 18h. ça aussi c'est des victoires. Des victoires personnelles.