Mail envoyé hier soir après que les soignants ait refusé que j'appelle ma mère. Ils n'ont même pas voulut me donner la lettre se trouvant dans le colis qu'elle m'a envoyé ! J'étais en colère et le suis encore surtout que ma psy en a rajouter une couche cette aprem'.
Petite maman,
Je sais bien que, d'après le mois de coupure en vigueur à la clinique, je ne devrais pas t'écrire. J'ai fait sans pendant trois semaines, mais là je suis vraiment perdue et ils ont refusé que je t'appelle pour en parler. Avant j'ai essayé de parler avec les soignants et le docteur G****** (même avec des patients), mais je n'ai pas eut de retour satisfaisant.
Dans l'ensemble ça va plutôt bien. J'ai sympathisé avec beaucoup de gens et je crois même avoir quelques amies. Je me suis fais au rythme de vie et je ne me recouche plus le matin. Je participe aux ateliers avec plaisir. Je suis vraiment intégrés et même ma psy et ma référente ont été surprise de la vitesse à laquelle j'ai fait ça. Mais le reste ne va pas.
Comme Mme G****** l'avait dit, ce n'est pas une clinique comportementaliste. Pas de thérapie cognitive. Depuis bientôt un mois que je suis là, je n'ai pas encore vu la salle de relaxation, même de loin. Aucun travaille n'a été commencé pour soigner mes angoisses, ni même pour gérer mon stress. J'ai l'impression de me heurter à un mur. Tout ce que l'on trouve à me dire c'est "thérapie de groupe" ou encore "entretiens familiaux" ! Et je dois t'avouer que ce n'est pas pendant les groupes que je vais parler le plus. Pendant une heure les rares cas réellement abordés ne sont pas approfondis. Les discussions et les problèmes restent en suspends. Quand aux entretiens familiaux, je n'ai pas de compte à régler avec toi ou papa. J'ai déjà beaucoup parler de ça aux CMP et j'avais même réussi à tourner la page sur ma relation père/fille avec papa, acceptant que nous ne serons jamais proche-proche. J'ai plus avant en une séance avec Mme G**** qu'en trois semaine d'hospitalisation complète.
J'ai réalisé que je n'étais plus dans cet état dépressif. Que j'allais encore mieux que je le pensais à ce niveau là. Je suis loin de la loque que j'étais avant d'entrer au Coteaux. Je n'ai plus autant peur d'aller vers les gens non-plus. Reste cette angoisse, cette peur irrationnelle de sortir. Les restes d'une sociophobie aigüe et d'autres petits traumatismes du à l'enfance et l'adolescence. Ici j'ai l'impression d'être surtout entouré de personnes souffrant de troubles alimentaires (principalement), étant en pleine rébellion, ayant des tendances suicidaires ou pratiquant l'automutilation. Il y en a même qui sont là pour arrêter ce qu'ils appellent les toxiques (drogues, alcool, ...).
Je voudrais apprendre à gérer mes angoisses pour pouvoir aller à l'extérieur et mener une vie "normale" qui pourrait me permettre de regagner encore plus de confiance en moi et de faire un véritable travaille sur moi en voyant un psy.
J'ai vraiment essayé, mais je n'arrive pas à trouver ce qui dans cette clinique pourrait me permettre d'atteindre ce but. Je stagne. Pire je m'ennuie à mourir. A part une activité d'1h30 par jour, on est beaucoup laissé à nous même. Surtout le week-end. On a des accent télé et internet, des jeux de société, des journaux. Le problème n'est pas là. Je tourne en rond comme un lion en cage. J'arrive à m'occuper la plus part du temps mais, dès que j'arrête, je broie du noir. En fait depuis deux semaines, je déprime.
Cet endroit ne me convient pas. ça aurait été géniale il y a quatre ans à la place de Vontes, mais aujourd'hui je suis différentes. Ma vie d'autonome (quasi-autonome) me manque comme pas permis. J'ai du mal à vivre ainsi. J'étouffe. Je ne me retrouve pas dans la thérapie pratiquée ici. Je ne pense vraiment pas que c'est un endroit fait pour moi. En fait, Mme G****** ne s'était pas trompé au cours de notre entretien. Après tout, elle avez dit elle-même que je n'avais pas le profil.
Je sais que vivre chez moi n'est pas la solution, mais il dois bien en exister une autre que le Pin au Mauge. J'ai vraiment envie de rentrer à la maison et je ne sais plus quoi faire pour l'expliquer aux soignants. Ils vont chercher je ne sais trop quoi dans des choses que je n'ai pas dites. C'est presque de la psycho de bazar parfois !
Je suis désolé de te causer encore du souci. J'imagine que ce mois de coupure n'est pas forcément facile pour toi aussi. Je sais aussi que ça a été très dur de t'occuper de moi ainsi c'est deux dernière années à La Roche. Tu m'as souvent porté à bout de bras et toute seule. Je t'en suis plus que reconnaissante. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ta force. C'est pour ça que ça m'énerve de t'infliger encore un échec dans la voie de ma guérison, mais je n'arrive pas à me faire comprendre ici. J'ai essayé, mais là je suis vraiment perdue.
Je t'embrasse très fort ma petite maman. Je t'aime
ta M*****
Je sais bien que, d'après le mois de coupure en vigueur à la clinique, je ne devrais pas t'écrire. J'ai fait sans pendant trois semaines, mais là je suis vraiment perdue et ils ont refusé que je t'appelle pour en parler. Avant j'ai essayé de parler avec les soignants et le docteur G****** (même avec des patients), mais je n'ai pas eut de retour satisfaisant.
Dans l'ensemble ça va plutôt bien. J'ai sympathisé avec beaucoup de gens et je crois même avoir quelques amies. Je me suis fais au rythme de vie et je ne me recouche plus le matin. Je participe aux ateliers avec plaisir. Je suis vraiment intégrés et même ma psy et ma référente ont été surprise de la vitesse à laquelle j'ai fait ça. Mais le reste ne va pas.
Comme Mme G****** l'avait dit, ce n'est pas une clinique comportementaliste. Pas de thérapie cognitive. Depuis bientôt un mois que je suis là, je n'ai pas encore vu la salle de relaxation, même de loin. Aucun travaille n'a été commencé pour soigner mes angoisses, ni même pour gérer mon stress. J'ai l'impression de me heurter à un mur. Tout ce que l'on trouve à me dire c'est "thérapie de groupe" ou encore "entretiens familiaux" ! Et je dois t'avouer que ce n'est pas pendant les groupes que je vais parler le plus. Pendant une heure les rares cas réellement abordés ne sont pas approfondis. Les discussions et les problèmes restent en suspends. Quand aux entretiens familiaux, je n'ai pas de compte à régler avec toi ou papa. J'ai déjà beaucoup parler de ça aux CMP et j'avais même réussi à tourner la page sur ma relation père/fille avec papa, acceptant que nous ne serons jamais proche-proche. J'ai plus avant en une séance avec Mme G**** qu'en trois semaine d'hospitalisation complète.
J'ai réalisé que je n'étais plus dans cet état dépressif. Que j'allais encore mieux que je le pensais à ce niveau là. Je suis loin de la loque que j'étais avant d'entrer au Coteaux. Je n'ai plus autant peur d'aller vers les gens non-plus. Reste cette angoisse, cette peur irrationnelle de sortir. Les restes d'une sociophobie aigüe et d'autres petits traumatismes du à l'enfance et l'adolescence. Ici j'ai l'impression d'être surtout entouré de personnes souffrant de troubles alimentaires (principalement), étant en pleine rébellion, ayant des tendances suicidaires ou pratiquant l'automutilation. Il y en a même qui sont là pour arrêter ce qu'ils appellent les toxiques (drogues, alcool, ...).
Je voudrais apprendre à gérer mes angoisses pour pouvoir aller à l'extérieur et mener une vie "normale" qui pourrait me permettre de regagner encore plus de confiance en moi et de faire un véritable travaille sur moi en voyant un psy.
J'ai vraiment essayé, mais je n'arrive pas à trouver ce qui dans cette clinique pourrait me permettre d'atteindre ce but. Je stagne. Pire je m'ennuie à mourir. A part une activité d'1h30 par jour, on est beaucoup laissé à nous même. Surtout le week-end. On a des accent télé et internet, des jeux de société, des journaux. Le problème n'est pas là. Je tourne en rond comme un lion en cage. J'arrive à m'occuper la plus part du temps mais, dès que j'arrête, je broie du noir. En fait depuis deux semaines, je déprime.
Cet endroit ne me convient pas. ça aurait été géniale il y a quatre ans à la place de Vontes, mais aujourd'hui je suis différentes. Ma vie d'autonome (quasi-autonome) me manque comme pas permis. J'ai du mal à vivre ainsi. J'étouffe. Je ne me retrouve pas dans la thérapie pratiquée ici. Je ne pense vraiment pas que c'est un endroit fait pour moi. En fait, Mme G****** ne s'était pas trompé au cours de notre entretien. Après tout, elle avez dit elle-même que je n'avais pas le profil.
Je sais que vivre chez moi n'est pas la solution, mais il dois bien en exister une autre que le Pin au Mauge. J'ai vraiment envie de rentrer à la maison et je ne sais plus quoi faire pour l'expliquer aux soignants. Ils vont chercher je ne sais trop quoi dans des choses que je n'ai pas dites. C'est presque de la psycho de bazar parfois !
Je suis désolé de te causer encore du souci. J'imagine que ce mois de coupure n'est pas forcément facile pour toi aussi. Je sais aussi que ça a été très dur de t'occuper de moi ainsi c'est deux dernière années à La Roche. Tu m'as souvent porté à bout de bras et toute seule. Je t'en suis plus que reconnaissante. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ta force. C'est pour ça que ça m'énerve de t'infliger encore un échec dans la voie de ma guérison, mais je n'arrive pas à me faire comprendre ici. J'ai essayé, mais là je suis vraiment perdue.
Je t'embrasse très fort ma petite maman. Je t'aime
ta M*****