Au début, j'avais juste pris le livre pour m'aider à m'endormir. Et puis aussi parce que Kyo avait semble-il décidé de ne pas se coucher et que mon rideau était l'ennemi à abattre
J'ai ouvert à mon marque page. Un cadeau de ma mère. Il représente une partie d'un tableau de Théophile-Alexandre Steinlen, appellé "Chat couché". Dessus il y a une citation de Colette :
Je lis et je m'emerveille de fluidité des mots, celle que je voudrais avoir, et aussi de cette sensation de ne pas lire un Levy. Ou un Levy amélioré. Loin de ces histoires d'amours habituelles (que j'aime aussi). Mais plus j'avance dans ma lectures, plus les phrases se font incisives, dures. Elles me mordent et me m'ont pleurer
La troisième partie finie de m'achever. Je ne fais plus attention à l'heure et mon chat a depuis lontemps rendu les armes. Le rideau verra encore un jour se lever et lui il dort dans le panier à linge. Mais moi, juste au-dessus de lui, j'ai les yeux et les joues humides
Je vous ai dit qu'il parlait de résistance ? Il parle de bien plus que ça. Ils parlent d'enfance volée, de sang et de sacrifice. Il parle des gens à qui nous devons notre liberté. Mon mouchoir est encore humide et je vais avoir les yeux bouffis, mais ce livre m'a ému comme peu de livres ou de films l'ont fait. Je vous le recommande vivement
J'ai ouvert à mon marque page. Un cadeau de ma mère. Il représente une partie d'un tableau de Théophile-Alexandre Steinlen, appellé "Chat couché". Dessus il y a une citation de Colette :
"A fréquenter le chat, on ne risque que de s'enrichir"
De toute façon, pour le coup, il ne m'aurait servit à rien ce marque-page. Je venais de finir la première partie. Facile de retrouver ma page. Les mots "Deuxième Partie" y tronaient fièrement au milieu, mais aussi annonciateurs de changement. Quand on change de partie, on change de cycleJe lis et je m'emerveille de fluidité des mots, celle que je voudrais avoir, et aussi de cette sensation de ne pas lire un Levy. Ou un Levy amélioré. Loin de ces histoires d'amours habituelles (que j'aime aussi). Mais plus j'avance dans ma lectures, plus les phrases se font incisives, dures. Elles me mordent et me m'ont pleurer
La troisième partie finie de m'achever. Je ne fais plus attention à l'heure et mon chat a depuis lontemps rendu les armes. Le rideau verra encore un jour se lever et lui il dort dans le panier à linge. Mais moi, juste au-dessus de lui, j'ai les yeux et les joues humides
Je vous ai dit qu'il parlait de résistance ? Il parle de bien plus que ça. Ils parlent d'enfance volée, de sang et de sacrifice. Il parle des gens à qui nous devons notre liberté. Mon mouchoir est encore humide et je vais avoir les yeux bouffis, mais ce livre m'a ému comme peu de livres ou de films l'ont fait. Je vous le recommande vivement