breched

Come into my world

écrit le Samedi 17 février 2007 à 22:37

    Faire semblant. J'ai tenue 6 ou 7 ans comme ça. Alors je comprends ta fatigue. Parce que ce que les autres ne savent pas, c'est à quel point c'est épuisant de faire semblant. ça vous vide de toute votre energie de votre fluide vitale. A la fin, on est comme une coquille vide. Une noix pourrie

    J'ai cru avoir perdu mon âme. Que plus jamais je ne pourrais être moi à force d'avoir essayé d'être une autre

    Mon déménagement a été un véritable déracinement. Les fondations branlantes de ma "maison" ont été soufflées par un coup de vent violent. Ma descente, l'abandon de mes masques a duré environ 10 mois. Une descentes aux enfers. Puis j'ai pété un plomb. J'ai arrêté les cours, les amis, une vie saine, de vivre quoi. Je vivais la nuit et dormais le jour. Je ne supportai plus le bruits, les autres, la vie elle-même

    J'ai vu une psychologue à contre coeur. J'y allais la mort dans l'âme. Ces rendez-vous me rendez encore plus mal. Je pleurais comme une madelaine et je me forçais à cacher mes larmes, quand ma mère venait me chercher. Encore un peu plus d'energie, qui s'enfuyait de moi. Je refusais les médocs, parce que je considerais que je n'en avais pas besoin

    8 moi plus tard, j'étais une loque. Je ne ressemblais plus à un être humain. Ma mère m'a inscrite dans une clinique neuro-psychatrique. Je ne voulais pas. J'ai pleuré comme une gamine de 6 ans. Je lui disais que je n'étais pas si mal. Et que surtout, je n'étais pas folle. Puis j'ai fini pas accepter. Attention, j'ai écrit clinique et non hopital. Tout la différence et là

    1 moi et demi dans un espèce de centre de repos. Avec des gens, patients comme infirmiers et psy, à votre écoute. Des médocs pour calmer les maladies causer par mes angoisses et le stress (tu vois pour moi aussi ça m'a fait ça). Un espèce de ressourcement au final. Je suis redevenu moi. J'ai appris à le faire. Lentement et je continu de me reconstruir encore aujourd'hui après deux ans

    Je sais à quel point reconnaitre que l'on va mal est dur. Mais si tu pouvais y arriver ... tu ferais un grand pas en avant.

    Désolé pour ce long roman. J'espère ne pas t'avoir ennuyé avec ma vie, mais je voudrais t'aider. Parce que tu me fais penser à moi et à des personnes, que j'ai rencontré dans cette clinique. Parce que tes textes me touchent

Voilà


[ ... ]

    Un com adressé à quelqu'un, que je voudrais aider. Mais je me sens tellement impuissante derrière mon ordi. Et un peu prétentieuse aussi à afficher "mon grand savoir". Mais si quelqu'un avait pu me dire ce qui m'attendait, quand j'ai commencé à aller mal, quand je suis partie pour cette clinique. J'aurais eut moins peur sans doute
    Alors je mets ce com sur mon blog. Pour essayer de l'aider ou d'autres, qui passeront dans le coin. Et puis parce que je n'ai jamais finis de raconter mon histoire et qu'un jour il faudra bien que je la finisse. Même si je dois y aller petits bouts par petits bouts

[ ... ]
Par Qui-suis-je le Samedi 17 février 2007 à 23:45
Qui a dit que tu étais impuissante derrière ton ordinateur?
Tes mots je les entends et je me rapelle parfaitement du mail que tu m'as envoyé le 1er janvier de cette année. Je sais que tu es là, même si mes yeux sont fermés j'entends ta voix, je ne suis pas tout à fait morte, je resens parfois encore de la vie en moi.
Je n'ai pas la force de répondre aux gens, je n'ai pas la force de demander de l'aide, je n'ai pas la force de remercier mais tout au fond de moi j'ai envie de te hurler un Merci.
Tes coms sont présents sur beaucoup de mes articles et ce sont des gens qui, comme toi, viennent toujours me marquer un petit mot qui me remonte le moral. Derrière mon ordinateur il m'arrive parfois de sourire quand je vois que j'ai des coms, des mails qui m'ont été envoyés parce qu'ils me rappellent qu'on pense à moi et cette sensation me rapelle que je vis.
Je t'entends sois en sûre, je pense à toi sois en sûre aussi.
Je pense très sérieusement à l'hospitalisation depuis quelques temps parce que je m'épuise et lentement je me dirige vers la mort. J'ai encore cette lueur au fond de moi qui me dit que la vie vaut la peine d'être vécue, je laisse une dernière chance à la vie de me montrer à quel point elle est belle. Si elle en vaut le coup je me battrai jusqu'au bout.
Je sais que tu es là, je vois ta main même si je suis en train de couler, elle n'est pas nette à cause du ménisque **** tension supperficielles qui nous sépare mais bientôt je l'attraperai sois en sûre. Il faut que j'accepte le faite que je sois malade pour pouvoir envisager la guérison.
Je pense....à toi.

Blandine
Par mon.royaume le Dimanche 18 février 2007 à 18:14
Moi aussi je fais semblant. La psy (et oui je dois aller en voir une... obligé par mes parents) me dit que je me créé une image et que là je suis en pleine révolution. Que je retire tout ça, ce qui n'était pas moi. D'où ma "dépression". Voilà voilà =D

Courage Madame ! Bisous !
Par a-funeral-life le Dimanche 18 février 2007 à 18:56
Merci pour le lien du blog...

J'ai trouvé.
Mais comme je ne suis pas douée j'arrive pppppas !
Et oui car quand je fais clique droit et que j'ai enfin "affichage de source" Il me met le code de TOUT !
Alors j'ai aussi la pub qui en est en bas de page... >_> Et quand je separe...
J'ai le rectangle mais il est vide.

Enfin tout ça pour dire merci ^^
Par deathzone le Dimanche 18 février 2007 à 19:30
Wala, j'ai lu ton com. Juste pour dire que d'une certaine façon, je me suis sentie touchée aussi par ce que tu dis. Alors, même si c'était pour d'autres, merci quand même... Ca aide...
 

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