breched

Come into my world

écrit le Vendredi 20 juin 2008 à 20:45

    Une semaine et demie déjà. Les choses se passent bien. Je n'ai pas la sensation d'avancer, mais je m'intègre petit à petit. Manque de pot, la personne avec qui je m'entendais le mieux et une autre avec qui ça commençait bien sont toutes deux à l'USI (une unité fermée et trés strict de l'institut). Mais je continue de discuter avec les autres. Ne pas couper le lien à l'autre.

    J'ai fait mon premier groupe mercredi. J'aurais même du commencer lundi mais ils m'ont prévenu 2 minutes avant et évidemment j'ai paniqué. Big crise d'angoisse ! Un truc de malade. C'est une experience éprouvante que de se présenter et d'expliquer pourquoi on est là. Je connaissais évidemment les autres patients et même certains assez bien, mais c'est autre chose. En plus ils posent des questions pour mieux comprendre les problème et c'est délicat. J'étais mal à l'aise et je sais que j'ai éludé certaines questions. Ou disons que mentis par omission ..., mais la prochaine fois ça ne tournera pas autour de moi donc ça sera moins dur (j'espère !).

    Hier on a eut ce qu'ils appellent "une journée institutionnelle". Patients et soignant (même psy et psycho) étaient mélangé et répartie en groupe. On avait des épreuves pour gagner des clés en forme de notes de musique (façon fort boyard). Il y avait des grillades à l'exterieur à midi et un buffet froid. La journée s'est finie par une démo de boxe thaï puis un concert + karaoké le soir. L'ambiance était trés bonne. C'était franchement super.
    Pour ma part j'ai tenu jusqu'à la fin du repas et enuite je me suis écroulée. J'ai dormi 12h d'affilées ! Une journée entière avec des gens, du bruit, de l'agitation, de l'excitation, de l'angoisse (chant devant tout le monde !) ça fait beaucoup pour moi.

    Sinon le moral et en dent de scie et dés qu'il baisse, je remet en cause ma présence ici. ça n'avait jamais été aussi fort. Pendant les autres hospitalisation cet éloignement me paraissait juste et necessaire, même si j'avais parfois envie de partir. Je n'arrive toujours pas à voir ce que cet institut va m'apporter. Quoi de plus que les deux précédents ?
    Quid qui va m'empécher d'être malade à l'idée de sortir ? Je gère le regard des autres aec plus de facilité qu'avant. Avoir été ici m'a appris que j'arrive à nouveau à creer des liens. Je suis équilibrée et les idées noires m'ont quitté depuis plus de deux maintenant. Mes angoisses sont devenues irrationnelles, une barière de protection levée par mon inconscient pour ne pas sortir et être confrontée au monde. Un peu comme des TOC. Je veux apprendre à vivre avec pour qu'ils uissent partir peu à peu. Mais ici ... j'ai dit au moins un mois mais s'ils disent à ma mère que je dois rester plus, ça va être chaud !

    Je continue d'avancer et de profiter de ce mois pour me recentrer

écrit le Samedi 31 mai 2008 à 20:27

    Donc mon rdv à l'hôpital c'est bien passé, même s'il m'a laissé mitigée quand à cette hospitalisation. mais je dois y aller parce que mon état actuel n'est absolument plus gérable. Je dois tout tenter pour avancer.
    Je suis hospitalisé le lundi 9, mais je n'ai plus internet à partir de ce soir. Je pars pour un mois minimum. Accord passé avec la psy, mais la moyenne d'hospitalisation est de six mois (donc ça peut être moins), donc c'est mon dernier post ici avant longtemps.
    Je n'aurais pas le droit aux communications avec l'extérieur pendant le premier mois et j'ai beaucoup de mal avec cette idée. Pas de passage de psy tout les matins comme dans les autres cliniques mais des thérapie de groupe trois fois par semaine. Moi qui est une peur bleue des gens ça va me faire quelque chose.
    Cette hospitalisation m'angoisse beaucoup. Plus que les deux précédentes. Probablement parce que je quitte une univers qui est miens pour une vie que je ne vis plus depuis un moment. Les autres fois je n'avais rien à perdre.

    Ignorant quand je serai hospitalisé et même si je le serais ou pas, j'avais mis en route mon déménagement/emménagement. Je ne serais dans mon nouvel appart qu'une semaine. J'ai fait migrer free, d'où plus de net à partir de ce soir. Il faudra surement plus de semaine pour que la machine se mette en marche, donc no net dans mon nouveau home sweet home avant mon départ.
    Je vais laissé Bibou seul au milieu de cartons dans un nouvel appartement. Mon pauvre chou. On est tellement dépendant l'un de l'autre. ça va lui faire bizarre autant qu'à moi je pense. j'espère qu'il se souviendra de moi quand je reviendrais. C'est sa présence qui va le plus me manquer.

    J'étais très optimiste pour mon diplôme cette année. J'avais réussi à travaillé alors que l'année dernière non. Mais j'ai vite déchanté. Les dernières notes ont du mal à atteindre la moyenne.
    L'examen est fin septembre mais j'avoue que ce nouvel échec me déprime plus qu'autre chose

    Je mets mes jeux en pause, délègue mon poste d'admin sur hypno-torch. Je vais devoir attendre quelques temps avant de voir la fin de doctor who (Roooooose !) et celle de Battlestar Galactica (mais qui est le final five !?) T_T

    J'ai du mal à écrire c'est derniers mots parce que ça veut dire que ma vie de tout les jours va radicalement changer. Plus de net. ça représente les deux tiers de mon temps. Et, ironiquement, un de mes derniers liens avec le monde réelle et les gens.

    Portez-vous bien. A plus
 

écrit le Dimanche 4 mai 2008 à 23:14

    Je suis toujours là. J'entends par là chez moi. Je dors encore plus qu'avant. Comme si mon corps essayait de rattraper le retard accumulé au cours des années. D'après ma psy (que j'ai eut au téléphone), je relâche la pression depuis que je suis au courant de mon hospitalisation. Je crois qu'elle a raison, mais il y a aussi une part de dépression. La sensation d'avoir encore échoué.
    Je ne connais pas la date de mon hospitalisation. J'ai une visite préalable le mardi 19 mai et j'angoisse déjà à l'idée du voyage. C'est à plus d'une heure de route de La Roche.
    Comme d'habitude les choses se goupillent mal. Le rendez-vous à lieu le seul mardi ou ma mère travail le matin, donc ça sera la course. Doctor Who et Doctor House passent en ce moment. J'ai posé ma demande de préavis et je ne sais pas si je serais là pour le déménagement ou même l'état des lieux. La cerise sur le gâteau, je risque d'être hospitalisé cette été et je ne sais pas qui s'occupera de Kyo au mois d'août.
    Je vis dans ma bulle, je fantasme sur mon futur appart qui aura lui des fenêtres à hauteur normales et une chambre quoiqu'il arrive. Je suis sensée en visiter deux demain avec ma mère. Je vous raconte pas comment je suis.
    J'essayerais de vous tenir plus au courant, mais je suis plutôt dans un brouillard comateux. Un flou artistique

écrit le Dimanche 17 février 2008 à 19:20

    J'ai l'impression d'être deux êtres différents. Celle qui voudrait voir le monde et la trouillarde.

    La seconde protège la première. Parce que la première a souffert. Parce que la première a pleuré. Parce que la première est devenu la deuxième. Elle n'était qu'une au début. Ni la première, ni la seconde. Juste une fille rêveuse. Une fille qui voulait voyager et écrire des romans. La vie en a décidé autrement. Elle l'a fait devenir une peureuse. Une pleureuse.
    Elle s'est battue. Elle s'est défendue. Les insultes ne la touchaient pas. Elle se riaient des humiliations. Elle a levé des barrières. Plus rien ne pouvait l'atteindre. Tant et si bien qu'elle s'est renfermée sur elle-même. Elle a arrêté de sortir de lier des contacts pour ne pas se brûler les ailes. Pour ne plus se brûler les ailes. Et à la fin, elle était seule.
    La trouillarde a voulu mourir. Tant de fois. Trop de fois. Les lames semblait la seule solution. Sa forteresse était devenu sa prison. Les murs de pierre des barreaux. Aucun lierres n'arrivait plus à cacher les tuyaux de métal. Elle était prise au piège.
    Comment sont-elles devenues deux ?
    Une part d'elle est redevenue ce qu'elle était au début. Pas tout à fait la même. Elle n'était plus aussi naïve. C'était trop tard pour ça. Mais elle avait à nouveau des rêves. Elle ne pouvait cesser d'écrire et de dessiner. Elle revivait.
    Mais un bout est resté la trouillarde. Parce qu'on ne sait jamais. Parce que le monde peut faire mal à tout moment.
    La deuxième protège la première contre son grès et pourtant elles sont la même. Le seconde empêche la première de vivre, parce que la vie fait mal et qu'elle ne veut plus avoir mal. Surtout pas.
    Parfois j'aimerais vraiment que la deuxième se taise. Qu'elle me laisse respirer. Je voudrais pouvoir sortir de chez moi sans qu'elle me rende malade pour m'obliger à rester chez moi. Qu'elle arrête de me museler quand je voudrais parler.
    Je voudrais tant qu'elle parte;   

écrit le Mardi 5 février 2008 à 10:53

Jeudi dernier ...

Javais rendez-vous à 17h00 chez ma psy. En fait je devais aller la voir la veille, mais je n'avais pas dormi de la nuit et seulement quelques heures la matinée, donc j'ai appelé pour reporter. Quand la psy m'a proposé le lendemain, j'ai pas dit non. J'étais pas bien et je me doutais que je n'aurais pas récupéré, mais je me suis dis que ma mère serait en colère ou tout du moins désagréable ...
    Presque 22 ans. Dans un mois et demi et toujours à faire en fonction de ma mère. Toujours à vouloir essayer de lui faire plaisir et même essayé de faire plaisir à mon père qu'en j'y pense.

    Jeudi, quand ma mère a débarqué à 16h30 avec la feme intention de m'améner chez la psy, j'étai mal. J'ai eut le malheur de lui dire. Elle a haussé la voix et s'était fini. Angoisse. Le ventre qui se serre. Un poid sur la poitrine.
    On s'est engueulé. Elle m'a dit qu'elle en avait marre, qu'elle aurait du insister pour me faire réhôspitaliser. Que malgrés tous ses efforts je n'allais pas mieux ...
    Après elle s'est calmée et elle m'a fait faire de la relaxation parce que j'avais mal au ventre. Je me suis endormie ...

    C'est le lendemain matin qu'elle a débarquée en pleurant. Elle avait mal dormie, inquiète pour moi. Elle s'en voulait de sa réaction de la veille. Elle trouvait qu'elle avait été excessive. Et depuis qu'elle était levée, elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Elle ne savait même pas comment elle allait pouvoir assurer son rendez-vous de 10h.
    J'étais debout depuis 8h00 à l'attendre. Une migraine du tonerre me minait la tête. J'avais des crampes à l'estomac à cause de la veille. Et une boule d'angoisse et de culpablité m'était montée direct dans la gorge quand elle avait commencé à pleurer. Je ne ressentais plus que de la colère ensuite.

     Puis à nouveau la culpabilité.

    Je voudrais vivre à Bimboland ou tout est simple et sucré ...
 

écrit le Vendredi 1er février 2008 à 16:48

elle était là à pleurer
j'aurais du la prendre dans mes bras
la serrer contre moi et la rassurer
je suis resté debout, droite, loin d'elle
j'avais le visage froid, le regard fixé sur le mur
pas un mot de réconfort dans ma bouche
au contraire l'envie de lui faire mal
de lui dire cette phrase si entendue
"prends sur toi"
qu'elle comprenne comme c'est ridicule
la phrase était là dans ma bouche
je l'entendais déjà raisonner sur ma langue
j'ai serré les dents très fort
c'est à cause de moi qu'elle pleurait
à cause de mon inaptitude à vivre
je n'ai rien dis
mais tout mon être voulait lui faire mal
je me suis tu
mais j'avais le ventre tordu par la colère
contre ma propre mère

écrit le Mardi 22 janvier 2008 à 23:45

    J'ai vu ma psy aujourd'hui. ça faisait un mois. On a parlé de noël. Puis la conversation a dérivé petit à petit pour arrivée sur mon père. Je n'ai rien vu venir
    Il y a des sujets qui font mal. Des sujets qu'on évite. Rien que d'y penser, j'en ai des trous dans l'âme. On peut perdre quelqu'un qu'on aime. Parce qu'il est mort ou parce qu'il a rompu. Mais perdre son père simplement à cause du temps. Regarder le fossé se creuser entre vous sans pouvoir rien faire ... c'est une douleur horrible. Le voir s'éloigner. Vivre une autre vie
    J'ai mis des mots sur des sentiments que je n'avais jamais vraiment exprimés ou compris avant ce soir. J'ai perdu mon père. Je pensais que je n'attendais plus rien de lui. Que je savais qu'il ne pouvait pas me comprendre, ni me donner l'attention que j'esperais venant de lui. Il a été élevé ainsi. C'était comme ça. Je pensais que là était le problème. Mais s'est tout autre
    Lentement nous nous sommes éloignés l'un de l'autre. Il n'a pas vu ou voulu voir ce qui arriver entre ma belle-mère et moi. ça nous a éloigné. Il a choisi ses choix à elle. A écouté ses avis, ses envies, ses haines, ses mensonges. Il l'a cru et ça faisait mal. On appelle ça la "rivalité" en psychologie. Ma belle-mère était ma rivale
    Puis je l'ai frappé. Elle m'avait fait si mal. J'avais tant hurlé dans mon oreiller et pleuré en silence. Trop. Tout ces mots, ces émotions que j'ai gardé enfouis en moi pendant tant d'années. Ils me consumaient de l'interieur, me tuaient. Je voulais lui faire mal, si mal
    Ce jour là j'ai perdu. J'ai perdu contre elle, j'ai perdu mon père. J'ai perdu le droit d'appartenir à une partie de ma famille. J'ai perdu ma demi-soeur, son mari et la chance de connaitre son fils. J'ai perdu une partie de la famille de mon père. Une partie de sa nouvelle famille, de sa nouvelle vie
    Je ressens ça comme une perte irrémédiable. J'ai commis une fautes que ma belle-mère ne me pardonera jamais. Une faute qui a rendu le fossé infranchissable. J'ai perdu un père. Je dois vivre avec ça maintenant
 

écrit le Samedi 20 octobre 2007 à 10:30

COUCOU !

Toujours pas internet chez moi, mais comme je passe en coup de vent chez ma mère (désolé patate je repars plus tôt que prévu, on s'appeleras une prochaine fois ? bisou), j'en profite pour donner des news.

Alors dans le petit monde de Maya, ça va comme-ci comme-ça. Plus de hauts que de bas ces derniers temps. Après un très gros passage à vide avec ma perte du net, de mes chaines en plus (france 4 et W9) et surtout du téléphone, je me suis reforgé des habitudes et des soutiens moraux. Bon points : je fais travailler mes méninges en faisant des mots croisés et je me suis remis à lire avec la sortit du dernier Werber (3éme tome de "nous les dieux") en me raifaisant toutes la série ("les thanatonautes", "l'empire des anges" et les 2 premiers tomes de "nous les dieux") et puis le nouvel add-on des sims "bon voyage" est super. Tome 10 de Sillage sortit recemment aussi

Pour le reste j'ai constaté avec surprise que depuis la reprise de la poterie le jeudi soir (en même temps que prison break" XD), je stressais toujours autant avant une sortie, mais j'arrive à y aller. Il n'y a pas eut d'hésitations hier quand ma mère m'a enmené chez elle. En moins de 5 minutes s'était réglé ! J'ai même réussi à aller chez ma psy sans problème et jeudi dernier, je suis allé pour la première fois dans un CMP sans "trop" angoissé. Ce centre est une alternative à l'hospitalisation. Je le sens bien. Je suis remontée à bloque, même si je ne sais pas ce que je fais pour mes études cette année, ayant foiré une fois de plus celles de l'année dernière !

C'est que chez moi j'ai un petit bibou d'amour que je ne veux pas quitter. Castré il y plus de 2 semaines, il n'a pas l'air traumatisé. Il est en pleine forme au contraire ! Une vrai tornade. Il eut 6 mois le 25 septembre, soit 18 ans pour un chat : il est majeure ! Je l'adore, c'est le rayon de soleil de ma vie

Un gros coucou à mes deux cousines adorés. Sandy qui a fêté ses 20 piges le 18 septembre et à ma Lilie qui vient d'avoir 18 ans le 16 octobre. Je vous n'aime les filles. Encore joyeux anniversaire !!!

Petit goût de fiel : hypnoweb. J'ai été qualifié de déserteuse et ça fait mal. Le site de Torchwood m'a été retiré et tout les postes sont devenus vacants. En effet mon administratrice assistante n'a prévenu personne de mes soucis de net. Elle m'avait assuré qu'elle maintiendrait le site à flot et elle a disparu. Je suis même toujours sensée rédigé la newsletter de Doctor Who (diffusé sur france4 en ce moment XD), alors que je lui avais dis que je pouvais plus. J'ai informé les deux administratrices respectives des deux sites, dont ma remplaçante. Cette dernière m'a dit qu'elle me redonnerais ma place avec plaisir quand j'aurais à nouveau le net et ça, ça fait chaud au coeur. C'est que j'en avais passé du temps à faire des bio, des dossiers et le design ! Puis être traitée de desérteuse !

Voilà, je vous laisse parce que je dois allé aider ma mère à préparé le diner de midi. On reçoit mes grand-parents maternel. Le 18, s'était aussi l'anniv' de mon papi. Alors on fête ça ici (d'où ma présence chez ma mère) et ce soir c'est home sweet home (peut-être cinoch "un secret" avant)

Vous embrasse !

écrit le Mercredi 1er août 2007 à 19:16

[...]

    J'ai si peur tout me temps. ça me ronge de l'interieur. Je suis rentrée la semaine dernière et depuis je suis un fantôme. Demain je dois aller à l'Ile d'Yeu. Ma mère m'enmène chez elle en voiture. Ensuite re-voituire, qu'on laisse au garage"machin-chose", la navette jusqu'à Fromentine (P***** rien que le mot je ne peux pas), attente à l'ambarcadère, bateau, re-attente à l'embarcadère pour les conteneur à bagages, trouver la voiture garée à petaoushnok, voiture et enfin arrivée ...
    Mon dieu je n'y arrive pas. Il y a deux nuits, j'ai fait une crise d'angoisse au moment de me coucher. Elle avait monté doucement dans mon corp toute la journée et était allé se loger sous ma poitrine, avait retourné mes tripes à en faire de la bouillie et me donner la nausée. Tout ça sans que je m'en rende compte. Chaque journée à m'abrutir devant la télé ou l'ordi, me plonger dans un livre ou dans les taches ménagères, à jouer avec Kyo et surtout dormir pour oublier ce voyage, ne pas l'anticiper ...
    Ma mère a baissé les bras. Elle ne me forcera plus à faire les choses. Elle aussi est fatiguée. On a reparlé d'hospitalisation. Je sais que je vais devoir y retourner avant la fin de l'année. Le plus tôt serait le mieux. là je suis bloquée. Je dois reprendre mon souffle.
    Mais pourrais-je passer mon examen en septembre et aller au mariage d'une de mes cousines en octobre ? Mieux est-ce que demain je pourrais allé à l'ile d'Yeu ?
    Je ne me sens pas bien physiquement. L'angoisse me tue à petit feu de l'interieur. Je crois que je vais faire un ulcère avant l'âge. Le pire c'est que je ne sais même pas si je veux y aller. Je ne sais pas, je ne sais plus ...

[...]

écrit le Mercredi 11 juillet 2007 à 21:59

[...]

    Vidée, vanné, épuisée, sans forces, plus d'energie, plus d'envies, de désirs. Je me sens comme une coquille vide après une journée pareille. Même si c'est comme ça que je me sens à peu près tout le temps, un sentiment quasiment omniprésent en moi 99 % du temps. Un fantôme c'est ce que je suis devenue depuis 3 ans. J'erre

    Rendez-vous à 12h30 chez la diététicienne. Nan mais franhcment qu'est-ce qui est passé dans la tête de ma mère au moment où elle a prit ce rendez-vous ? Et qu'est-ce qui m'a pris de lui dire "puisques-tu prend un rdv pour toi prends le mien en même temps" ? 14h c'est l'heure à laquelle je me reveille ces derniers temps et puis sortir en ce moment se révèle de l'impossible
    Mal partout. Au ventre (le régime m'a détraqué l'endroit de mon anatomie, qui était déjà le plus mal au point avec mon âme), à l'âme, à la tête, au coeur, à la vie, ...
    Sortir ? Non. Dentiste à 14h45. Angoisse. Faire les course non, puis une heure après ok, mais dans les dix minutes qui suivent cette décision je me retrouve pliée en deux sur mon lit en pleure.

"tu ne veux pas guérir"
"les gens, quand je leur parle de toi, ils disent que j'en fais trop"
"trois ans et rien ne va mieux"
"c'est quoi la solution ? l'hospitalisation à vie ?"
"Je perds mon temps pour toi. Toutes les heures que j'ai perdu cette année à cause de toi"
"tu ne fais aucuns efforts"
...

    Surement que les gens qu'elle fréquente non jamais eut peur tout comme elle. Je ne vous parle pas de peur ,de frayeur. Non la Peur avec un P majuscule. La peur de celui qui a le vertige et qui se retrouve sur une corniche. La peur qui vous mange les tripes, vous tétanise. Je vis avec
    Ce n'est pas les crises d'angoisses. Elles, je peux les calmer en me roulant en boule sous ma couette, Kyo couché contre moi. C'est une peur vivante, qui me ronge de l'interieur, qui dirige ma vie, l'anéantie, la broie, me la vole

    C'est mots prononcés par ma mère et reprononcée par elle. Déjà dit et pensé par mon père. Répendu dans le fiel que ma belle-mère a deversé sur moi pendant des années, ils sont comme des coups de poignards
    Et alors que je les écoutais. Alors qu'ils s'enfonçaient dans mon coeur faisant gicler du sang à chauqe coup, la décision de casser à nouveau un de mes rasoirs jetables s'est ancrée fermement dans ma tête. "Dès qu'elle sera partie". Pire, je me suis fait la reflexion que je pourrais faire ça avec mon cuteur. Et j'étais là à la regarder parler et je me disais "Qu'elle parte et je le ferais. Mais qu'elle parte donc bordel ! Qu'elle me foute la paix !"

    Elle n'est pas partie tout de suite, peut-être que sans ça ... Mais j'ai mal. Tellement mal. Je sais que d'autres sans sortenr, mais moi je n'y arrive pas. Je ne peux pas sortir et vivre normalement. Etre au milieux des gens, sourire, rire. Je n'y arrive pas. Il y a toujours ce malaise en moi. La sensation que je joue la comédie. Mes tripes qui se retournent en moi. La nausée qui monte en moi. L'envie de me frapper, de pleurer
    Je ne peux pas, mais je voudrais tellement. Et c'est parce que je le veux que j'arrive à tenir, à supporter cette douleur incessante, mais combien de temps ? Combien de temps ...

[...]
 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast