écrit le Dimanche 18 mars 2007 à 21:19
Vous avez déjà relu d'anciens textes, que vous aviez écrit ? En fouillant dans votre ordinateurs ou dans votre ou vos journaux intimes (pour ceux qui en ont eut) ? Moi, ça m'est arrivé. ça m'a permis de me souvenir de très bons moments, mais aussi de constater, ou plutôt de confirmer, que mes problèmes étaient bien, bien antérieurs à ce que croyaient mes parents
En voici un écrit il n'y a pas si longtemps. Je n'y ai fais aucunes modifications. A vous de juger
Tous
les psy du monde pourront dire ce qu'ils veulent. Ils pourront dire que mes
problèmes viennent du divorce de mes parents lorsque j'avais 1 an. Mais moi, je
sais la vérité. Le problème, c'est toutes les phrases que je n'ai jamais pu
finir
C'est même plus que ça. C'est aussi toutes celles que je n'ai jamais pu
dire. Celles qui étaient potentiellement là, dans ma bouche et dans ma tête.
Celles que j'aurais voulu prononcer, mais qui furent étouffées faute
d'interlocuteur. Ce sont celles que je voudrais crier et, qui me brûle la
poitrine à y rester cachées. Celles qui m'auraient fait exister
C'est toutes
ces phrases que j'ai prononcées en entier, mais qui n'ont pas été écouté.
Toutes ces notes d'humour incomprises et parfois même mal-comprises. Ces concepts
philosophiques minorées. Ces idées piétinées. C'est ce père trop absent de ma
vie et cette mère, qui s'efface de plus en plus depuis mes onze ans
Le divorce
n'est rien, c'est le reste qui va avec le problème. Les deux maisons se n'est
rien, c'est le reste qui va avec. Les vacances séparées se n'est rien, c'est le
reste qui va avec. C'est les nouvelles moitiés, à qui on ne reproche jamais
rien de peur de les perdre à leur tour. C'est l'absence de véritables foyers.
De lieu définit par les mots : chez moi. C'est les vacances dans la famille de
l'autre, encore et toujours, et les endroit qu'il choisit
C'est l'absence
d'identité. L'impression, qu'en cour de route, on a oublié qui on était