breched

Come into my world

écrit le Dimanche 22 juin 2008 à 14:07

    2 semaines ... bon sang j'ai l'impression de compter les jours ! Je suis comme un lion en cage et je ne vois pas comment changer ça !

    Depuis hier Tiana peut sortir de l'USI l'après-midi et pour le déjeuner et le diner. ça fait plaisir de la revoir. Suzy reste en USI strict. Ils lui ont quand même permis de venir broder avec nous, mais ça n'allait pas fort du tout. La chaleur écrasante n'a pas du aider. Le soir, on était tous complètement out.
    Je parle à tout le monde maintenant. Je fais vraiment partit de l'institut. Je suis même mieux intégrée que d'autres qui sont là depuis plus longtemps. ça ne cesse de me surprendre. J'ai toujours eut tellement de difficultés. Je me rend vraiment compte que je suis bien plus confiante qu'avant. J'ai encore des progrès à faire, mais la différence avec il y a deux ans est tout bonnement phénoménale !

    Cette aprem' je refais broderie dehors comme hier. Je prépare un coussin pour l'anniversaire de mariage de mon père et ma belle-mère. 2 ans c'est noces de cuire normalement, mais je n'ai pas ça sous la main !
    Avant je dois parler avec mon infirmière référente. C'est important surtout que c'est elle qui donne de mes nouvelles à ma mère si celle-ci appelle. Et puis on va parler de mon problème avec mon hospitalisation.
    Plus j'y réfléchie et plus je pense la même chose. Le truc c'est que les gens me font culpabiliser en me disant qu'eux ils veulent prendre le temps d'aller mieux avant de sortir. Qu'eux ils veulent guerir et ne pas se faire réhospitaliser l'année suivante. Et gnagna et gnagna. Mais ça ne me convient pas ici ? Il y a tout sorte de thérapie. Chacun répond mieux à une en particulier.
    De toute façon ça sera ma décision. Personne ne m'influencera et puis il reste 2 semaines ...

écrit le Samedi 21 juin 2008 à 14:31

    Deuxième week-end. J'arrive à la moitié de mon contrat minimum et j'ai du mal à tenir en place. Des sortie sont prévues ce week-end. Mais les sorties de groupe m'angoisses encore plus que celles toutes seules ou avec ma mère. Résultat ? Pas de résultat !
    Pour les autres cliniques c'est en m'habituant à faire des petits tours dehors que je me suis peu à peu débloqué. Là, le mot d'ordre c'est le groupe. Idem pour la thérapie. On peut comprendre que ça ne me convienne pas. Non ? Nous ne sommes pas tous identiques. Mon travail avec ma psycho de La Roche m'a été bien plus bénéfique. Chacune des séance m'apportait beaucoup. Surtout le travail sur mon père.
    Donc toujours cette hospitalisation en demi-teinte. Ma crainte actuelle repose sur le fait de savoir ce que la psy va dire à mes parents. Si elle leur dit que je dois rester encore 3 mois ou plus (ou moins) et que moi je veux partir, qui écouteront-il ?

    Cette aprem' on descend les outils de l'atelier cannelle (couture, perles, etc ...) et ceux de zig-zag (dessins, ...) et on travaille dehors (il fait beau !). Normalement ils vont sortir les jambe et certains ont une guitare. Avec le piano on va se faire une petite fête de la musique perso ^^

    Je sais que mes doute à propos de cette hospitalisation sont récurrents (et soulant), mais dans ma tête c'est omniprésent. ça ne m'étais jamais autant arrivé. J'ai toujours eut du mal à me sentir à ma place ou que je soit (à part mon nouvel appart'), mais ici c'est carrément viscéral. Et ceux malgré les liens tissés avec les autres patients. Tout dans mes tripes me dit d'aller ailleurs.

à suivre ...

Bon week-end à tous :-)

écrit le Vendredi 20 juin 2008 à 20:45

    Une semaine et demie déjà. Les choses se passent bien. Je n'ai pas la sensation d'avancer, mais je m'intègre petit à petit. Manque de pot, la personne avec qui je m'entendais le mieux et une autre avec qui ça commençait bien sont toutes deux à l'USI (une unité fermée et trés strict de l'institut). Mais je continue de discuter avec les autres. Ne pas couper le lien à l'autre.

    J'ai fait mon premier groupe mercredi. J'aurais même du commencer lundi mais ils m'ont prévenu 2 minutes avant et évidemment j'ai paniqué. Big crise d'angoisse ! Un truc de malade. C'est une experience éprouvante que de se présenter et d'expliquer pourquoi on est là. Je connaissais évidemment les autres patients et même certains assez bien, mais c'est autre chose. En plus ils posent des questions pour mieux comprendre les problème et c'est délicat. J'étais mal à l'aise et je sais que j'ai éludé certaines questions. Ou disons que mentis par omission ..., mais la prochaine fois ça ne tournera pas autour de moi donc ça sera moins dur (j'espère !).

    Hier on a eut ce qu'ils appellent "une journée institutionnelle". Patients et soignant (même psy et psycho) étaient mélangé et répartie en groupe. On avait des épreuves pour gagner des clés en forme de notes de musique (façon fort boyard). Il y avait des grillades à l'exterieur à midi et un buffet froid. La journée s'est finie par une démo de boxe thaï puis un concert + karaoké le soir. L'ambiance était trés bonne. C'était franchement super.
    Pour ma part j'ai tenu jusqu'à la fin du repas et enuite je me suis écroulée. J'ai dormi 12h d'affilées ! Une journée entière avec des gens, du bruit, de l'agitation, de l'excitation, de l'angoisse (chant devant tout le monde !) ça fait beaucoup pour moi.

    Sinon le moral et en dent de scie et dés qu'il baisse, je remet en cause ma présence ici. ça n'avait jamais été aussi fort. Pendant les autres hospitalisation cet éloignement me paraissait juste et necessaire, même si j'avais parfois envie de partir. Je n'arrive toujours pas à voir ce que cet institut va m'apporter. Quoi de plus que les deux précédents ?
    Quid qui va m'empécher d'être malade à l'idée de sortir ? Je gère le regard des autres aec plus de facilité qu'avant. Avoir été ici m'a appris que j'arrive à nouveau à creer des liens. Je suis équilibrée et les idées noires m'ont quitté depuis plus de deux maintenant. Mes angoisses sont devenues irrationnelles, une barière de protection levée par mon inconscient pour ne pas sortir et être confrontée au monde. Un peu comme des TOC. Je veux apprendre à vivre avec pour qu'ils uissent partir peu à peu. Mais ici ... j'ai dit au moins un mois mais s'ils disent à ma mère que je dois rester plus, ça va être chaud !

    Je continue d'avancer et de profiter de ce mois pour me recentrer

écrit le Dimanche 15 juin 2008 à 21:08

    Un petit article en passant. j'ai accés au net à la clinique (yahoo !) Mais pas de msn ou de mail. C'est comme les lettres ou le bigophone : Niet !

    L'adaptation se passe bien mieux que je l'aurais cru. J'ai réalisé que je n'allais pas si mal que ça finalement. Sans dec'. Je suis tout à fait intégrée. Je discute sans peine, je participe à des ateliers et à la vie de la clinique. En fait mon problème c'est l'angoisse devenue incontrolable face aux sorties et à l'inattendue et puis mon actuelle effroyable envie de pioncer tout le temps.
 Mais dans ma tête ça va et le fait d'être en contact avec des jeunes fait que ça va encore mieux. Le truc c'est que la clinique n'est pas spécialisée en methode cognitive donc je ne suis pas sur qu'elle soit pour moi.
    Je réalise aussi que ne pas avoir réaliser plus tôt que j'allais mieux m'arrangait peut-être un peu (^^) C'est plus facile de fuire que d'affronter. ça m'a pas mal fait réfléchir.
    Quoiqu'il arrive je reste minimum un mois, mais entre nous je ne tiendrais pas plus de deux ! Et ce même si cette clinique et les meilleurs des 4 que j'ai fréquentées.

    Ma vie me manque. Mon bibou me manque effroyablement. Et je dois avouer que je m'étais habitué à voir ma mère et lui parler au téléphone assez souvent. Sérieux, à peine une semaine et j'ai déjà envie de rentrer. Encore 3 semaines de black out avant de pouvoir envisager une sortie ou même une perm' (XD). On peut partir un week-end ou plus si le psy et ok. Le truc super c'est que j'ai pu appeler ma mère vendredi pour son anniv' (^^)

je vous donnes des nouvelles bientôt, promis
bisou mes abeille

écrit le Samedi 31 mai 2008 à 20:27

    Donc mon rdv à l'hôpital c'est bien passé, même s'il m'a laissé mitigée quand à cette hospitalisation. mais je dois y aller parce que mon état actuel n'est absolument plus gérable. Je dois tout tenter pour avancer.
    Je suis hospitalisé le lundi 9, mais je n'ai plus internet à partir de ce soir. Je pars pour un mois minimum. Accord passé avec la psy, mais la moyenne d'hospitalisation est de six mois (donc ça peut être moins), donc c'est mon dernier post ici avant longtemps.
    Je n'aurais pas le droit aux communications avec l'extérieur pendant le premier mois et j'ai beaucoup de mal avec cette idée. Pas de passage de psy tout les matins comme dans les autres cliniques mais des thérapie de groupe trois fois par semaine. Moi qui est une peur bleue des gens ça va me faire quelque chose.
    Cette hospitalisation m'angoisse beaucoup. Plus que les deux précédentes. Probablement parce que je quitte une univers qui est miens pour une vie que je ne vis plus depuis un moment. Les autres fois je n'avais rien à perdre.

    Ignorant quand je serai hospitalisé et même si je le serais ou pas, j'avais mis en route mon déménagement/emménagement. Je ne serais dans mon nouvel appart qu'une semaine. J'ai fait migrer free, d'où plus de net à partir de ce soir. Il faudra surement plus de semaine pour que la machine se mette en marche, donc no net dans mon nouveau home sweet home avant mon départ.
    Je vais laissé Bibou seul au milieu de cartons dans un nouvel appartement. Mon pauvre chou. On est tellement dépendant l'un de l'autre. ça va lui faire bizarre autant qu'à moi je pense. j'espère qu'il se souviendra de moi quand je reviendrais. C'est sa présence qui va le plus me manquer.

    J'étais très optimiste pour mon diplôme cette année. J'avais réussi à travaillé alors que l'année dernière non. Mais j'ai vite déchanté. Les dernières notes ont du mal à atteindre la moyenne.
    L'examen est fin septembre mais j'avoue que ce nouvel échec me déprime plus qu'autre chose

    Je mets mes jeux en pause, délègue mon poste d'admin sur hypno-torch. Je vais devoir attendre quelques temps avant de voir la fin de doctor who (Roooooose !) et celle de Battlestar Galactica (mais qui est le final five !?) T_T

    J'ai du mal à écrire c'est derniers mots parce que ça veut dire que ma vie de tout les jours va radicalement changer. Plus de net. ça représente les deux tiers de mon temps. Et, ironiquement, un de mes derniers liens avec le monde réelle et les gens.

    Portez-vous bien. A plus
 

écrit le Samedi 31 mai 2008 à 20:07

"Allez tous vous faire foutre "!?! Dis moi que je rêve Cat ?!!

    Ma tagbox n'est pas une chatbox, je te ferais remarquer. De plus si les gens ne te donnent pas de nouvelles c'est peut-être qu'ils n'en ont pas ou simplement qu'ils n'ont pas vu le message, parce que vu la productivité de mon blog c'est dernier mois, je doute que beaucoup de monde soit passé ici.
    Enfin les personnes sensibles de te répondre sont mes amis et mes cousines. Donc un peu de respect !

    Et désolé de ne pas avoir répondu à ton sms. Mais tu vois, c'est comme ce blog, j'y pense et puis j'oublie. J'écris l'article dans ma tête, mais je ne le poste pas. Soit parce que ce n'est pas le bon moment, soit que je fais autre chose. En fait je ne fais rien et je suis débordée alors je ne vois pas passé le temps. Il me file entre les doigts.
    Préparer l'hospitalisation et toutes les démarches qui vont avec, je suis dans les carton de déménagements jusqu'au cou et il faut que je signe le bail, plus gérer tout le reste et le stress causé par tout ça. j'ai la tête comme une fourmilière. Je dors mal comme j'ai jamais aussi mal dormi et je suis anxieuse.

    Pour finir dans ce registre : "JE NE SUIS PAS SUCIDAIRE !". Dès que je vais mal, tu as la même réaction : "fais pas de conneries". J'ai eut un épisode il y a plus de deux ans, qui s'est finis en tailladage intensif je l'avoue, mais rien d'autre. Ne confond pas mes symptômes avec les tiens. J'ai envie de vivre. je n'ai jamais eut ce penchant.

    Voilà qui clos le sujet. Tu vois je suis là, vivante, c'est bon. N'insulte pas mes amis, ne pollue pas mon blog.
 

écrit le Dimanche 4 mai 2008 à 23:14

    Je suis toujours là. J'entends par là chez moi. Je dors encore plus qu'avant. Comme si mon corps essayait de rattraper le retard accumulé au cours des années. D'après ma psy (que j'ai eut au téléphone), je relâche la pression depuis que je suis au courant de mon hospitalisation. Je crois qu'elle a raison, mais il y a aussi une part de dépression. La sensation d'avoir encore échoué.
    Je ne connais pas la date de mon hospitalisation. J'ai une visite préalable le mardi 19 mai et j'angoisse déjà à l'idée du voyage. C'est à plus d'une heure de route de La Roche.
    Comme d'habitude les choses se goupillent mal. Le rendez-vous à lieu le seul mardi ou ma mère travail le matin, donc ça sera la course. Doctor Who et Doctor House passent en ce moment. J'ai posé ma demande de préavis et je ne sais pas si je serais là pour le déménagement ou même l'état des lieux. La cerise sur le gâteau, je risque d'être hospitalisé cette été et je ne sais pas qui s'occupera de Kyo au mois d'août.
    Je vis dans ma bulle, je fantasme sur mon futur appart qui aura lui des fenêtres à hauteur normales et une chambre quoiqu'il arrive. Je suis sensée en visiter deux demain avec ma mère. Je vous raconte pas comment je suis.
    J'essayerais de vous tenir plus au courant, mais je suis plutôt dans un brouillard comateux. Un flou artistique

écrit le Jeudi 17 avril 2008 à 23:12

    J'ai l'impression que je ne fais que dormir c'est derniers temps et que tout ce que je fais depuis une semaine c'est me maintenir éveillée entre chaque somme. Après avoir passé des mois dans un état d'insomnie quasi-totale, je vis l'inverse. Le pire c'est que trop dormir me rend vaseuse et me file la migraine. Sans compter que j'ai envie de me laver les dents et de prendre une douche à chaque fois que je me réveille. Je ne peux pas me maquiller ni me faire une coiffure car tout serait réduit à néant dans l'heure qui suit. Le temps file entre mes doigts. Ma jeunesse me file entre les doigts. Je m'étiole et je me fane.

écrit le Mardi 15 avril 2008 à 22:07

    Mon corps à pris les commandes de ma vie sous les ordres de mon inconscient. Je vis ou plutôt je survis selon son grés. Les douleurs aux ventres, les insomnies, la fatigue, les fringales, les pertes d'appetit, la nausée, les sueurs froides, la déprime, ...
    Le mot hospitalisation est devenu récurrent dans toutes le conversations que j'ai avec le monde extérieur, à savoir : ma mère, ma psy(chologue), la psy(chiatre) du CMP et l'infirmière du CMP. Que du beau monde.
    Je m'accroche aux petites choses. La saison 2 de Torchwood et les nombreuses mises à jour nécessaire du quartier m'auront fais tenir plus de trois mois. Maintenant c'est au tour de Doctor Who saison 4 (so good !). Ceci expliquant le peu d'article posté sur ce blog.
    Je sais que l'hospitalisation est nécessaire. Je recule. Lentement. Je repense à de mauvaises choses, même si je suis très loin du stade pré-Coteau. Trés loin. Mais je ne veux pas quitter Kyo et mon chez moi. Décider de mes horaires, me faire à manger moi-même, faire mon ménage, prendre soin de mon chat. Redevenir une assistée pendant plus d'un mois voire plusieurs me donne la nausée. J'aime mon indépendance.
    J'ignore quand ça va se faire. L'attente peut être parfois longue, mais la procédure est en marche. Tous ce que je veux c'est 11 samedi. 11 est le chiffre clef. Pourquoi ? Il reste 11 épisodes de Doctor Who. 11 diffusions le samedi sur la bbc à 18h. 11 épisodes que j'attends et que je compte mettre en streaming sur daily. Il y a des gens qui comptent sur moi pour ça et j'y tiens. Mais je rêve, ça se fera avant.
    Je retourne devant "The Lost Room". Demain il y a Docteur House. J'ai déjà vu la saison 3 et même la saison 4, mais c'est toujours aussi délicieux ^^ Même si après avoir gouté à la VO c'est difficile de revenir à la VF. Au passage le docteur Wilson jouait dans "Le cercle des poètes disparus". Je savais que je connaissais ce visage.
 

écrit le Mercredi 2 avril 2008 à 8:16

    Shame on me ! J'en ai parlé sur Urbania, du coup j'ai oublié de le mettre ici. En fait je croyais l'avoir fait. Figurez-vous que la semaine dernière et plus précisément le 25 mars, c'était l'anniversaire de Kyo !

BON ANNIVERSAIRE MON BIBOU
1 ANS

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