breched

Come into my world

écrit le Mardi 17 mars 2009 à 22:29

Il faut que j'écrive plus sur ce blog et aussi des nouvelles, reprendre mon roman. Il faut que je commence un régime, que je fasse plus de sport, que j'utilise régulièrement mon vélo d'appartement. Il faut que j'appelle ma psy, que je prenne rendez-vous, que j'aille la voir plus souvent, que j'arrête d'annuler constamment. Il faut que je sorte plus, une fois tout les jours même 5 minutes. Il faut que j'arrête de me prendre la tête avec les détails de la vie et que je vive enfin. Il faut que je travaille plus et que je fassse mon stage. Il faut que j'envoie mon courrier à temps comme mon loyer, mes factures ou mon inscription à l'examen de fin d'année. Il faut que je regarde moins de série sur mon ordi. Il faut que j'arrête les jeux d'élevage sur internet. Kyo dit qu'il faut que j'arrête de l'embêter spécialement quand il dort. Il faut que j'appelle plus souvent mes ami(e)s et mes cousin(e)s.

IL FAUT ...

...mais j'y arrive pas.

...credi !

écrit le Lundi 16 mars 2009 à 19:41

     ça y est 23 ans.
     23 ans + 1 jour an fait, parce qu'hier j'étais trop crevée pour écrire un article. Je dois avouer que c'est le premier anniversaire depuis longtemps ou je ne suis pas maussade toute la journée ainsi que les jours qui précèdent. Faut dire que j'ai eut un beau cadeau cette année. Sandy, ma cousine, était là. C'est ma mère qui avait préparé ça. Elle aurait voulut me faire la surprise mais je gére mal l'inatendue depuis le début de ma dépression, alors elle me l'a dit aprés avoir appelé Sandy. C'était une demi-suprise, mais ça m'a fait complétement plaisir !
     Elle est arrivée vendredi en fin d'aprem' et est repartit le dimanche vers 18h. Deux jours complets. C'est pas assez ! Et pourtant on a grignoter chaque minutes qu'on pouvait, je vous le jure ! Couché à 2h30 et 3h, réveillé à 10h. Le soir on faisait pleins de faux départs pour aller ce coucher parce que l'on commencait une nouvelle discussion. Beaucoup de discussions. Le genre à tiroir, parce qu'on avait tellement de choses à ce dire ! Mais deux jours c'est trop court. Et t'as raison Sandy, si les choses étaient mieux faites, on habiterais à côté l'une de l'autre.
     N'empêche que ça faisait longtemps que j'avais pas passé un anniversaire sans être déprimé et ça fait du bien. Même si ... bhein même si rien ne change. Même si je suis toujours moi, que les choses sont toujours aussi compliqués et que j'ai toujours autant l'impression de passer à côté de ma vie. Qu'est-ce que je donnerais pas pour voyager, aimer, ... Mais non. Alors je pense aux bonnes choses. Faut tenir, tenir absolument !

http://breched.cowblog.fr/images/anniversaireO.jpg

     Je fais un gros poutous à toutes celles et ceux qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire, même si pas mal d'entre eux ne liront pas ces mots. J'embrasse ma Cat qui m'a fait peur samedi et accroche toi ma belle. Le laisse pas filer celui-là.

PS : Célia t'as trouvé le moyen d'oublier quelques chose = une chaussette ! lol je te l'enverrais ;)

écrit le Jeudi 29 janvier 2009 à 15:57

     Peut être faut-il que je me résigne. Non, plutôt que j'accepte. Ce n'est pas la même chose. Se résigner c'est perdre, accepter c'est admettre. Peut-être qui si j'acceptais mes phobies et mes angoisses comme un handicape, je pourrais enfin les surpasser ou tout du moins vivre avec. C'est dur de renoncer à mes rêves de voyages et de théatre. Mais peut-être doit-il en être ainsi. Pour le moment, jusqu'à la fin ... Je ne suis pas si malheureuse. Je l'ai été mais mon âme est bien plus en paix qu'avant. Je me dis que si je cessais de me du tourment pour ma peur de sortir alors je pourrais profiter pleinement de ma vie à l'intérieur à défaut d'en avoir un à l'extérieur. Si j'arrêtais de m'occuper l'esprit, de masquer mes tourments en m'abrutissant devant mon écran, simplement en arrêtant de me tourmenter alors je pourrais recommencer à créer, écrire, m'exprimer chez moi. Parce que je perd tout ça en étant angoissée, mais quand je vais mieux et que j'imagine, je me sens rayonner.
     Est-ce que c'est mal ? Est-ce égoïste de vouloir un peu de bonheur, même si ça va à l'encontre de ce que les autres veulent ? Je sais que je vis aux crochets de mes parents, mais si je vais mieux ainsi. Si je cesse de lutter contre quelque chose que je ne peux changer, alors je pourrais trouver un moyen de travailler de chez moi. Et peut-être qu'un jour avec le temps, j'irais mieux.
     je sais que ça fait beaucoup de conditionnel, de "si" ou de "peut-être", mais je suis fatiguée d'essayer de changer. Ma mère ne cesse de me répéter qu'elle voudrait tellement que j'ai une vie normale, que tellement de potentielle, etc ... Mais toute ce combat, ces batailles dans le vide, ces un pas en avant pour deux en arrière me tue et je ne pas mourir. Pourquoi je ne pourrais pas vivre ainsi un temps ? Sans pression, jugement ? Juste moi. M'épanouir et sortir quand je pourrais ? Est-ce que je mérite pas un peu de tranquillité ?

écrit le Samedi 3 janvier 2009 à 9:10

     Tu voulais un article ma patate ? En voilà un. Il est même accompagné d'un lien vers un site fait sur toi et tes congénères et aussi des paroles d'une chanson que tu pourras chanter à tue tête ! Et n'oublie pas de faire le quizz de facebook, histoire de voire quel genre de patate tu est exactement.

De nos jours la vie est dure
Quand on est une petite patate
Qu'on soit mûre ou pas mûre
Il faut bien se tenir sur ses pattes

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme moi
Écoute bien ces paroles
Si tu ne veux pas finir à la casserole

Moi je me débrouille comme je peux
Le tout c'est d'éviter la chaussée
Parce qu'une voiture a des pneus
Évitons donc de se faire écraser

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme moi
J'te conseille de courir vite
Si tu ne veux pas finir taillé en frite

Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna
Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna Gna

Alors mon petit gars
Si t'es une petite patate comme nous
Ces paroles écoute les bien
Si tu ne veux pas finir dans un gratin


Auteur, compositeur et interprète de la chanson La Patate :
Le groupe Duodébi (Alexis LECLABART & Jonathan MAROUANI)
Tous droits réservés ©

écrit le Samedi 20 décembre 2008 à 9:01

 http://img242.imageshack.us/img242/4839/mysilenthellbycatwomanaki6.jpg

     J'ai pas les mots. Je les ai plus. Comme si j'avais dépassé mon quota ou que j'avais oublié de renouveler mon abonnement. Voilà c'est ça : j'ai plus de crédit de mots. Le sablier est retourné et il ne reste que quelques grains dans la capsule du haut. Et ça tombe, ça tombe, ... Bientôt elle sera vide.
     Je m'enmure dans un silence de papier. Les mots je peux les lire, les entendre, les comprendre. Mais de ma bouche et de mes doigts ils ne sortent pas. J'en ai juste assez pour prétendre. Juste assez pour mon semblant de vie social. Mais dés que je voudraid partager, ça reste bloquer dans la gorge dans les plis et replis de mon cerveau. Alors je me tais. Cat, Sandy, Lilie, je voudrais vous parler, rire avec vous, délirer, mais je ne peux pas. Et ça me brûle à l'interieur. Tout ce vide et ce trop plein d'émotions. Trop et pas assez pour partager. C'est un peu comme si je me noyais. Alors je dérive et je pense à cette chanson de Goldman "La vie par procuration". Lui il a les mots. Parce qu'elle c'est moi.


Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Levée sans réveil
Avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse
La journée se passe
Repasser, poussière
Y'a toujours à faire
Repas solitaires
En points de repère
La maison si nette
Qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits
Où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé
Perdu la bagarre
Les choses ont gagné
C'est leur territoire
Le temps qui nous casse
Ne la change pas
Les vivants se fanent
Mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne
Sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne
Ni fièvre, ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Des crèmes et des bains
Qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin
Que personne ne la touche
Des mois, des années
Sans personne à aimer
Et jour après jour
L'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs
Si sages et possibles
Sans cri, sans délire
Sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages
De photos banales
Bilan sans mystère
D'années sans lumière
 

écrit le Dimanche 7 décembre 2008 à 12:50

     Depuis quatre jours maintenant, j'ai une douleur à la poitrine. Plus exactement sous le sein gauche. C'est parfois une sensation de brulure et parfois comme si on m'enfonçait une pointe dans la chaire. Mon côté hypocondriaque a tout de suite imaginé le pire. Ma mère ayant eut un cancer du sein (et du côté gauche en plus) ça n'a pas aidé. Je me suis reprise. J'ai troqué sous-tif à baleine (ou aussi appelé sous-tif torture) pour un coeur croisé et je me suis allègrement badigeonnée de toute les crèmes hydratantes, que j'ai pu trouver dans le placard de la salle de bain.
     Mais la douleur est restée. Elle s'est propagée du côté gauche et c'est installée dans le dos. Ma mère, pas flippante, m'a demandé si j'avais "cherché" un grosseur, vu qu'après examen m'a peau n'était absolument pas à vif (donc sous-tif torture n'y était pour rien). Après auto-oscultation, :rien sous ma peau ne laisse présager un tel problème. Ma mère pense d'après mes décriptions à une douleur inter-costale. Provoquée surement pendant le sommeil à cause d'une mauvaise position ou d'un faux mouvement.
     N'empêche que ça dure et que ça ne s'arrange pas. Rien ne calme cette douleur. Et hier, il m'est arrivé un truc très désagréable.

     Je venais de me faire plus d'une heure de ménage (celui qui dit que ce n'est pas crevant n'en a jamais fait !). Poussière, aspirateur, serpillère, toilette et enfin nettoyage d'une VMC récalcitrante, qui m'a obligé à monter et descendre d'un tabouret plusieurs fois. Une fois fini, je me laisse tomber dans le fauteuil prête à savourer un ou deux épisodes de Firefly bien mérités, sauf que j'ai de plus en plus mal à la poitrine. Je commence à avoir chaud. Très chaud. Trop. J'ouvre la fenêtre, mais j'ai toujours chaud et je commence à avoir du mal à respirer. Mon coeur bat la chamade et j'ai des mouches qui dansent devant mes yeux.  J'ai plus beaucoup de sensation dans le bras gauche. Et j'ai peur. Et l'angoisse monte et n'arrange rien, au contraire. Et j'écris. Pourquoi !? c'est la seconde fois en moins d'un mois, que l'envie ou plutôt le besoin irrépressible d'écrire me prend au moment où je me sens le plus mal.
     ça a finit par se calmer, mais là douleur est toujours là dans ma poitrine et je ne sais pas quoi faire pour la calmer. Avec mes antécédants d'hypocondriaque et d'angoissée, je ne sais pas non-plus si ça peu être grave ou non. Alors j'attends.
     Je vous met c'est quelques lignes griffonnées à la hâte pendant la crise. Je les met tel quel. Sans aucune modifications orthographique ou de mise en page que celle que j'ai pu faire à ce moment là.

 


     Je ne veux pas mourir aussi bêtement. C'est pas que je n'y ai jamais pensé ... A mourir. Il y a même eut cette fois ... Mais je veux quitter ce monde de douleur sans douleur. Pas sans savoir ce qui m'arrive, pas en ayant l'impression que je ne peux plus respirer. En fait, je ne veut pas mourir. Je veux VIVRE !!! Enfin. Comme avant. Pas ce que j'ai vécu avant, mais parce qu'avant j'ai vécu. Rire, pleurer, aimer, haïr, ressentir, découvrir, perdre, apprendre, oublier, avancer, reculer. Tout pour enfin quitter cette stagnation malsaine, cette non-vie, cette attente de rien infinie.

écrit le Samedi 22 novembre 2008 à 18:56

     Je sais je n'écris pas assez. C'est pas faute de vouloir, c'est le manque de temps. Ou plutôt le trop plein de temps. Et puis le moral n'est pas là. Depuis mon abandon d'examen du CNED, ça baissait déjà pas mal de ce côté la, mais aprés un évenement récent (pas "grave" mais important) c'est pire. La "bête" me tenaille le ventre. Elle me tort les tripes 24h/24h. Elle m'empèche de dormir. Je vivote, je comble le vide et l'ennui. Je traine mais tout pour oublier la peur qui me réduit en esclavage.

     Mais aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'important. Un geste anodin. Une broutille. Mais je voulais absolument l'écrire. Pour qu'il y est une trace. Parce que je veux me souvenir de mes victoires au lieu de mes échecs. Alors voilà : J'ai lâché mes clefs.
     Et là vous vous dites : "Hein !?".
     J'explique. On gère son angoisse comme on peut. Les rituels prennent une place importante dans la vie. Dans ma vie. Parfois c'est un détail, pour d'autre ça sera fermer 4 fois le verrou de la porte. Moi quand je sors, je garde mes clefs dans la main. Que se soit pour aller à l'extérieur ou pour descendre les poubelles. Qu'importe. Les clefs en main, c'est quelques secondes de gagner. Une petite seconde peut tout changer pendant une crise d'angoisse. J'ai retiré la clef du garage et celle de la cave plus pour réduire le trousseau que parce que je ne les utilise pas. Pour tout porte clef, j'ai la mini-carte Intermarché. Fini les peluches mignonnes mais encombrantes.
     Mais aujourd'hui je les ai lâché. Bon pas dans le sens laissé tomber par terre, hein. J'étais dans Intermarché, la anse du panier dans la main droite, le cadie pliant sous la bras gauche, de façon à attrapper les aliments avec la main, mais la feraille me rentré dans la main. Du coup - et j'ai fait ce geste sans penser - J'ai rangé le trousseau dans la poche avant de mon sac. Comme ça je pouvais être plus à l'aise et je n'aurais pas besoin de les chercher cent sept ans. C'est bête mais juste qu'à ce soir, même dans la poche avant s'était trop loin ! C'est en me retrouvant à la porte de mon immeuble, que j'ai réalisé.ça m'a soufflé.
     Certains ne comprendront pas, je crois qu'il faut être soit même "toqué" pour ça. Mais de toute façon je n'écris pas pour eux. Ces clefs c'est ma porte de sortie. Je les garde en main comme certain garde un porte bonheur ou se repette des mantras. Et aujourd'hui je n'en ai pas eut besoin. J'ai pu faire une partie de ma sortie sans mon grigri.



PS : ma sortie à durée plus de 20 minutes et je n'ai pas mis trés longtemps à me "préparer" pour quitter la chaleur de mon appart'. En fait il n'était même pas 18h. ça aussi c'est des victoires. Des victoires personnelles.

écrit le Vendredi 31 octobre 2008 à 1:05

Juste une pensée en passant pour ma patate. Prend soin de toi ma belle.

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écrit le Mardi 28 octobre 2008 à 1:31

    Mon blog ressemble enfin à quelque chose *se met à danser*

    J'ignore ce qui s'est passé. Si je dois ça aux merveilleux travail des gens de cowblog ou si c'est en retirant un des modules, mais le résultat et là et je croise les doigts pour que ça reste ainsi !

    Bon maintenant je n'ai plus d'excuse pour ne pas vous donner de nouvelles. Sauf que là je vais au dodo (bhein tiens si, il m'en restait une). Je vous poste ça demain

    Un grand merci à tout ceux qui sont venu me laisser un com pour me donner des conseils ou m'engager à la patience especially Pandorarts

écrit le Lundi 27 octobre 2008 à 16:45

Okay, maintenance passé, j'ai enfin l'habillage mais mon blog me fout le jetons comme ça. Il y a un peu de tout partout ! Help !

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