breched

     J'ai faillit m'étouffer avec ma propre salive. Ouais je sais, c'est méga yerk mais j'ai eut super peur !  J'ai sursauté et voilà.
     Vous vous êtes déjà retrouver dans cette situation : Vous êtes seul dans un appart complètement occupé à ce que vous faites. Ce n'est pas forcément silencieux, mais chaque son qui vous entoure fait partie de votre environnement. Le bruit de la télé ou de l'ordi. Le chant des oiseaux. Les voitures qui passent dans la rue en bas. Et tout à coup un bruit dans une autre pièce. Mais le genre de bruit que seul peut faire un autre être humain. Genre ... des bruits de pas ou ... le bruit d'une chasse d'eau !
     Et devinez qui est responsable de ce bruit ? Hein ? Mon imbécile de Bibou bien sur. Je ne sais pas pourquoi il s'est retrouvé sur mes toilettes. Deux secondes avant il courait après sa balle à grelot dans le salon. C'est le genre de chasse d'eau sur laquelle on appuit et cet andouille a du marcher dessus. Avec son poid, il l'a déclenché (non il n'est pas gros !).
     Imaginez ma surprise. C'est pas un son auquel on s'attend quand on vit seul depuis aussi longtemps que moi. Bon après je me suis pris un méga fou rire parce que bibou aussi a eut peur ^^ Il regardait les toilettes, la queue complétement hérissé, comme si s'était un horrible monstre. Et moi je riais comme une dingue. ça fait du bien.

     Comment ça il y en a en qui ont oublié !? Shame on them ! Je comprend que ça vexe. Mon propre frère ne me l'a pas souhaité (en fait je ne l'ai pas eut au tel depuis noël :/ )

     Alors moi je te souhaite un ...

JOYEUX MÉGA
ANNIVERSAIRE
MA SANDY !!!

     Petite anecdote amusante (ou pas ...) :
     Hier mamie-glu m'appelle. Elle m'avait appelé la veille, mais sans le vouloir j'ai pas répondu (juré pour une fois j'ai pas filtré exprès !). Du coup là je réponds.
     Après les détails sur la cystite possible accompagnée d'un polype de grand-père ... Yuuh -_- ... mamie-glu me demande comme si ne rien n'était si j'ai des nouvelles de mes cousins, cousines ... Note que à chaque fois c'est des nouvelles de toi qu'elle me demande (et parfois de mon frangin). Bref, je lui dit que tu m'as écrit et que je t'ai envoyé un sms pour ton anniv' et que je préparais quelque chose ...  (surprise !)
     Et là, elle me dit qu'elle oublié. Par la même occasion j'ai appris que les jumeaux étaient nés le même jours que toi (si ça peut te consoler, elle les avaient oublié aussi). Du coup elle m'annonce qu'elle va t'appeller...
     Donc le truc amussant c'est que, si les Glu t'ont appellé hier, c'est à cause de moi. AH AH AH ah ah a... Encore une fois toute mes condéoléances et bon anniversaire.

     Big bisou et que la force de Sandy soit avec toi !

     Je suis sortie hier ! Waouh ! Ouais vous allez dire qu'il n'y a rien d'extraordinaire, mais c'est que vous ne me connaissez pas. Ceux qui se disent que je recommençais déjà à sortir et que donc ce n'ai pas extraordinaire, c'est la sortie en question qui l'est.

    Hier j'avais rendez-vous chez la diététicienne. Comme d'hab, l'angoisse s'est infiltrée insidieusement et j'ai faillit ne pas y aller. Mais plus que faillit. La crise est montée vite surtout parce que je suis angoissée à cause de l'examen et de l'avenir. Mais j'ai réussit à y aller : first victoire.
     Après je devais aller faire des courses avec ma mère. J'avais assuré le coup pour que mon frigo soit vide et que je ne le remplisse que de "bonnes" choses. Au lieu d'aller au super U habituel, j'innove et accepte d'aller à l'immense Carefour près des Flaneries (une grande galerie marchande). Au début je stress un peu, mais tout se passe bien. Dans le magasin, j'abandonne mon caddie et je vais aux toilettes. Je m'arrête à un distributeur (of corse les toilettes sont à l'autres bout), j'achète un truc au chocolat dans la boulangerie et je continue ma route. Et là, c'est le drame !
     Comprenez, ce n'est pas ironique. Même en écrivant je ne pourrais pas montrer l'étendue de l'angoisse que j'ai ressentie. L'intensité de la panique qui m'a habité. C'est le côté le plus absurde des mes problèmes. En effet, j'arrive à hauteur des toilettes et j'aperçois un bandeau jaune. ça m'inquiète et me craintes sont confirmées quand je vois inscris "WC hors service" ! Je vous avez prévenue, c'est absurde !
    J'appelle ma mère en pleine panique. Elle abandonne les courses, me retrouve dans la galerie. Elle essayede me calmer. Au final, on monte en voiture direction les Flaneries (où il y a des toilettes ...) Ma mère m'y abandonne le temps de retourner à Carefour pour payer les quelques choses et ranger les deux caddies (2 euros dedans). Pendant ce temps là je musarde dans Mr. Bricolage.
    Du coup, j'ai choisit les rideaux pour mon salon, le système d'accroche et une lampe trés sympa. Je fouine dans le côté de déco, mais ne trouve ni aimants, ni bourre pour peluche. J'ai trouvé une plaque de métal avec la pub du chat noire, mùais 17 euros ça faisait un peu trop.
    Finalement, on est quand même aller faire des courses. On est allé au Leclerc et on est rentré chez moi.

     Je sais que c'est purement banal et que certains ne comprendront pas ma crise d'angoisse, mais moi je retiens que je suis sortie alors que je le sentais vraiment trés trés trés mal. J''ai pris l'initiative de changer de supermarché alors que l'imprévu me stress à mort. Malgrés la crise d'angoisse (donc un big imprévu),  je n'ai pas demandé à ma mère de rentrer chez moi. En plus je commence un régime. Tout ça m'a poussé à sortir poster mes lettres aujourd'hui, alors que je ne me sentais pas "prête".
    La positive attitude !

    Plus en premium depuis un ou deux mois mais pas prête de le retourner de sitôt. D'abord parce qu'il faudrait refaire complétement l'habillage et que ça prends du temps et puis payer un euro par moi, ok c'est pas cher mais pour ce que je fais de mon blog en ce moment ! ...

    Bon il faudrait quand même un nouvel habillage. Il me déprime celui. Trop ... noir. L'habillage "sadness" (avec la femme de profil) était impec avec mon humeur de l'époque et je m'était contentée de mettre un habillage "prêt-fait" s'en rapprochant quand je suis revenue en "free". Mais là ça ne me va plus.
    Un peu plus de couleurs irait mieux avec mon humeur. Qu'est-ce que vous en pensez ?

    Il faudrait un autre titre de blog aussi. Je sais, depuis sa création, ce blog a eut cinq ou six noms différents. Je devrais me fixer. En fait, il change en fonction de mon humeur et/ou de son contenu. Mais comme pour l'habillage, là ça ne me va plus.

    Et surtout, il faudrait que j'écrive plus souvent. ça me faisat du bien. ça me vider la tête de tout le négatif.

    Il faudrait, il faudrait, il faudrait..

C'est fou ce que l'on peut faire avec un portable !
 

    En fait, chez moi depuis le mercredi 16. Autant dire que mon retour à la clinique fut bref, c'est le moins que l'on puisse dire !

    J'y suis donc retourné le mercredi pour l'heure de l'entretien familiale avec ma mother. Le voyage c'est bien passé. Pas l'angoisse du lundi. Même pas l'angoisse oppressante habituelle. Juste avant de voir la psy, je sui allé vider le sac d'affaires que j'avais ramenées de chez moi. Petite surprise, la soignante ne vérifie pas ce que je ramène. C'est même moi qui lui apporte ma paire de ciseaux.

    L'entretien est désagréable. Je suis sur la défensive et je sens que ma psy et mon référent le sont aussi. Le pire, c'est que c'est ma mère qui se retrouve prise pour cible et qui a droit à une psychanalyse accélérée. Je serre les dents, mais j'ai envie de leur dire d'aller se faire foutre. Plus tard ma mère m'avouera qu'elle trouvé ça vraiment étrange et inconfortable. On a le droit a tout : la façon dont mon beau-père n'a pas été intégré dans les choix me concernant, le fait qu'elle ne puisse pas parler de mes problèmes avec lui, qu'elle nous a peut-être passé beaucoup à mon frère et moi, ...
    Ils m'accusent d'avoir trahit le "contrat" par 2 fois en écrivant ce mail, puis en ne rentrant pas à la bonne date. Il le font après que ma mère ait dit que ça l'avait surprise (pour le mail) parce que je suis quelqu'un qui suis les règles. Je fais remarquer que j'aurais pu déroger à la règle plutôt, que d'ailleurs certains ne s'en privent pas, mais que je n'avais personne avec qui parler à ce moment là. A lieu de comprendre pourquoi je n'arrivais pas à communiquer avec eux, ma psy me fais remarquer que ce n'est parce que beaucoup ne respectent pas le mois de coupure que c'est moins grave que je ne le fasse pas non plus. Comme si j'avais dit le contraire !
    Ils disent que je ne me suis pas donné à fond et qu'ils pensent que j'ai encore beaucoup de "travaille" à faire ici. Je rétorque que je n'ai rien commencé ici que je vuille finir. Que j'ai essayé "à fond" ce qui m'avait été ^proposé et que j'ai parfois même réclamé. Mais je veux d'abord travaillé sur la façon de gérer mon angoisse avant tout. Ils pensent qu'il faut travailler sur le fond avant de travailler sur les angoisses et que se serra long.
    Je leur explique que vivre en communauté et assistée me donne l'impression d'étouffer. Je leur dit ((pur la énième fois) que je m'ennuie et que quand ça arrive je déprime. Ils enchainent aussitôt s'en en tenir compte puis décide d'aller en parler et y réfléchir un instant à côté.
    En revant, ils me demandent combien de temps je voudrais rester et comment je vois la suite. Je réponds que je veux rentrer chez moi, mais qu'avant je veux pren dre le temps de planifier mes rendez-vous. Trouver une sofrologue, un acuponcteur, etc ... Recontacter ma psy du CMP. Pouvoir dire aurevoir. Bref l'histoire d'une ou deux semaines. Ils pensent que ça ne sert à rien et qu'il vaut mieux que je parte.
- "Ce soir !?
- Oui."

    Ma mère et sous le choc et moi aussi. IL est 17h00 et on avait pas prévu une telle chose. On va payer la facture, j'assiste à mon dernier groupe "pour dire au revoir". Je fait bagages en deux quatre deux. Je récupère les "œuvres" faites ou inachevées dans les différents ateliers. J'arrive à choper une ou deux personnes à la sortie du self pour dire que je m'en vais. Je récupère deux numéros, marque un mot à l'arrache sur le tableau et c'est finis.

    On s'arrête à la crêperie où on aurait du manger le samedi d'avant (une longue histoire). Le service est très long et c'est énervant mais ça nous permet de décompresser à ma mère et moi. On reparle de l'entretien. Je vois à quel point les remarques l'on affectées et elle culpabilise. Elle me dit aussi qu'elle a déjà remarqué ce schéma avec d'autre psy férus de psychanalyse. Que souvent ils ne reconnaissent pas les autres formes d'approches psychiatriques.
    On parle aussi d'un tas de chose. J'essaye surtout de faire oublier l'entretien à ma mère, mais je sais déjà qu'elle dormira mal cette nuit et qu'elle ne pourra même pas en parler à mon beau-père.

    Je finis par rentrer tard chez moi. Je retrouve un bibou incertain sur cette non-absence. Peut-être a-t-il cru lui aussi que je repartais pour longtemps. J'ai en tout cas du mal à réaliser que j'ai quitté la clinique pour de bon. Cette sensation perdure pendant quelques jours, puis je réalise.

    Voilà ça fait donc plusieurs semaines que je suis chez moi. Je ne pourrais pas dire pourquoi je ne suis pas revenu ici plus tôt.
    Je vais bien. Je vais à l'extérieur même si c'est parfois difficile voir impossible physiquement, mais j'y arrive un peu plus à chaque sortie. J'ai le moral et la santé. On verra ce que donnera la suite.

PS : une spéciale dédicace à ma Lilie qui après avoir réussit brillamment ces concours d'entrée (3ème sur 600 entre autre), à repassé son permis un mois après l'avoir raté et l' a eut. Bravo puce ! Sandy si tu me lis, on s'appelle ?
 

    Toujours chez moi. C'est un peu long à expliquer le pourquoi du comment maintenant, mais je n'ai pas pu partir ce soir. Je devais être de retour à l'institut avant 21h. J'y retourne soit demain, soit mercredi. je préférerais la seconde date, mais je doute que le docteur G****** soit ok. Je ne sais pas comment elle va réagir !
    Je vais bien, mais je suis épuisée physiquement. Je vous en reparlerais plus tard.

chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi chez moi

    ça fait un mois aujourd'hui. Et dire que le temps passait trop lentement à mon goût et que maintenant, je ne peux pas m'empêcher de dire "quoi ? un mois !" ? N'empêche que je suis aux anges à l'idée de rentrer chez moi pour 3 jours. J'ai récupérer mon portable hier, du coup j'ai appelé ma mère (réseau à chier dans le coin) pour régler des détails.
    Je vais revoir mon petit ange, mais surtout passait un peu de temps avec moi-même. C'est vrai que la solitude de ces derniers mois était pesante, mais j'ai toujours apprécier les moment de calme à l'écart. Ici, c'est difficile de marier les deux. C'est soit être solitaire à mort, soit très social. Et encore j'arrive à tempérer. En fait, je sature pas mal depuis quelques jours !

    En parallèle les cours de théâtre me gavent. Ce n'est pas vraiment des cours. C'est surtout de la thérapie par le théâtre, mais je m'y sens trop mal à l'aise. Et puis il y a deux personnes dans le groupe, qui me gaaaaaaavent. Et pourtant je suis conciliante ! Du coup elles me bloquent. Même si je me bloquent déjà pas mal toute seule ^^